Info édition : Album titré en page intérieure "Mortimer à Tokyo". Noté "D/1990/3807/001".
Résumé: Un ryu, un dragon volant des légendes japonaises, provoque un accident mortel avec un avion militaire dans le ciel de Tokyo. Ce simple fait suffirait à éveiller la curiosité de Mortimer, alors en tournée de conférence à Kyoto, mais voici qu'on tente successivement de l'enlever puis de le faire disparaître purement et simplement. Ces événements en apparence non liés ont en fait un dénominateur commun : le professeur Sato, cybernéticien fameux et ami de Mortimer, qui a mis au point un engin destiné à remplacer l'homme dans les phases les plus périlleuses du voyage cosmique. Il s'agit d'un androïde volant qu'il est possible de multiplier à l'infini par parthénogenèse électronique. Le ryu responsable de la catastrophe aérienne est en réalité une invention de Sato qui, pour une raison mystérieuse, a échappé à son contrôle. Désemparé, il demande à Mortimer de l'aider. Sato lui révèle que l'essentiel de son invention se résume à trois formules, inutilisables séparément, qu'il a pris la précaution de répartir dans trois banques différentes. Se sentant menacé, il remet à Mortimer les procurations qui lui permettront, le cas échéant, d'entrer en possession des fameux documents. Mais Kim, l'assistant du professeur Sato, surprend cette conversation capitale et en avertit... Olrik, l'éternel adversaire de Blake et Mortimer, qui a réussi à soudoyer le second sans scrupules de Sato. Mortimer, pressentant la trahison de Kim et l'implication d'Olrik dans tous ces événements, prévient son ami Blake de le rejoindre à Tokyo. Mais Olrik a décidé de le prendre de vitesse et fomenté un plan diabolique pour s'emparer sans coup férir des trois formules : utiliser un robot à l'image de Mortimer pour tromper les banques, après avoir mis le savant hors d'état de nuire...
Dernier album dessiné par Jacobs, qui revient à la SF après des critiques sur son album précédent qui n'en contenait pas.
Mais le temps a passé, et l'époque n'est plus aux "gentlemen" héros en Tweed et fumant la pipe.
Si l'histoire est intéressante, les décors ne s'y prêtent plus, car la fin des années 60 et les horribles années 70 sont passées par là.
Le Maître a vieilli, mais son époque ne le mérite plus.
Le laid a remplacé le beau, cet cela se voit (trop).
A lire, mais par curiosité, moins par passion.
minot
Le 20/08/2015 à 00:44:54
Dernier BLAKE ET MORTIMER signé Jacobs, cet épisode est hélas l'un des moins passionants de la série. D'abord à cause d'un scénario qui n'a rien de passionant (j'avoue que les histoires de robots ne sont pas vraiment ma tasse de thé), ensuite car l'intrigue manque cruellement de suspense (on devine vite ce qui va se passer) et enfin car les dessins, s'ils sont comme d'habitude bien réalisés, sont malheureusement gachés par une colorisation peu convaincante ... sans compter les pauvres décors de bureaux de banques, de bunker ou de hall d'hôtel qui sont loin de faire rêver !
Dommage, car raconter une aventure de BLAKE ET MORTIMER au Japon était à la base une très bonne idée.