Info édition : N°36442. À l'achat de l'EO, était donnée une réédition brochée du 13 (Le spectre de Carthage) N°37661.
Résumé: Les rivages d’Icarios où Alix et Enak se trouvent voient un étrange mais discret ballet animer leurs eaux. Des navires semblent en effet prendre position, comme si se préparait un siège. Malgré les avertissements de nos héros au gouverneur local, ils avaient vu juste et ce qu’ils craignaient arriva : des pirates déferlèrent sur la cité et, malgré ses fameux remparts, y pénétrèrent. Abracès, le chef des envahisseurs, sera bien décidé, lorsqu’il apprendra que son vieil ennemi Alix est dans la place, à se venger de lui...
Vraiment un des plus mauvais. Comment J. Martin a pu commettre une histoire aussi indigente ? Qui peut croire à cette pièce de théâtre des pirates ? On en a ras-le-bol de voir Arbacès ressurgir, ça fait réchauffer (tant qu'à faire, il valait mieux capitaliser sur Adroclès, plus ambigüe et plus intéressant). Et montrer le zizi d'Arbacès et les seins de Julia (Enak a bien raison !) ne suffit pas à rendre intéressant un navet. La pauvre, d'ailleurs, ne soutient pas la comparaison avec d'autres qui font du rentre-dedans à Alix: Adrea ou Saïs étaient d'une autre classe... Et même Archeloa le faisait avec plus de brio. Le seul intérêt qui m'a fait mettre une étoile, c'est justement de revoir Archeloa et Numa. Si ce dernier ressort dans "Alix Senator", on aimerait bien en savoir plus sur ce que devient Archeloa.
Saint -Jean
Le 22/11/2015 à 00:01:20
L île d Icarios est assiégée par des corinthiens dirigés par Arbacès, le vieil ennemi d Alix. Arbacès utilise le mythe d Icare pour enjouer ses troupes. Jacques Matin revisite le thème d Icare et du danger de toujours en vouloir plus. Le dessin de Morales est parfois statique.
voltaire
Le 09/05/2008 à 09:47:32
Cet Icare là est une ville qui a pour saint patron -si j'ose dire- le fameux fils de Dédale. Là encore le scénario est réduit à sa plus simple expression.
Une ville est assiégée par des pirates et sera reprise par les forces armées romaines. Bon et à part ça ?
Pas grand chose mais c'est plutôt bien fait, les reconstitutions sont comme toujours somptueuses et les scènes d'action bien fichues.
C'est également l'occasion de retrouver Numa Sadulus que nous avions découvert dans "l'Enfant Grec" et qui est l'allusion transparente de Numa Sadoul, critique et esthète en BD.
Armand Bruthiaux
Le 28/06/2007 à 19:15:29
Cet album s'inscrit dans la lignée des derniers Alix, c'est-à-dire avec des dessins et un scénario très déçevants. Dommage de ne pas s'être arrêté plutôt, les premiers albums sont si agréables à lire et à regarder !