Le 07/04/2018 à 17:56:08
Le moins que l’on puisse dire de cet album c’est qu’il ne vaut pas par son action débordante. Non, ce qui le rend vraiment attachant, outre un graphisme légèrement différent, c’est tout l’aspect narratif. Il est empreint d’une tendresse qui pourrait nous laisser croire que ce n’est pas Théodore Poussin qui nous raconte sa jeunesse mais Frank Le Gall lui-même. Très touchant comme ce départ précipité de la maison du Pont neuf, sur fond de première guerre mondiale, où Théodore se souvient de l’emménagement cinq années auparavant. Il se rend compte alors que ce n’est pas forcément le lieu qui rend heureux les êtres humains mais les personnes avec qui l’on vit quand amour et tendresse sont présents. Sans contestation possible, il s’agit là d’un bel album qui fait vibrer les cordes de la nostalgie.Le 08/03/2008 à 09:54:47
Une belle histoire d'enfance avec ses joies ses peines ne peut laisser indifférent surtout lorsqu'elle est racontée par Frank Le Gall. Les planches sont soignées et représentent une succession de tableaux plus foisonnants les uns que les autres. Il suffit de s'arrêter sur le cirque et la foire d'hiver pour s'en convaincre et retrouver avec Camille, Théodore et Pépère nos émotions d'enfants. Mais voilà tous les rêves ont une fin car l'homme se plait à tout détruire...Le 09/09/2007 à 21:42:05
Rosendaël, la Vallée des Roses, est le village où Théodore Poussin passa son enfance, loin des sirènes des navires qui le berçaient à Dunkerque lorsqu’il était plus jeune encore. Le Gall, par un récit simple et intimiste, tente de nous plonger dans l’atmosphère protégée et ingénue de l’enfance, en soulignant néanmoins les occurences de la vie, et en particulier l’arrivée de la Grande Guerre, celle de 14. On ne sait dans quelle mesure Le Gall s’inspire de la vie de son ancêtre qui lui inspira Théodore Poussin. Néanmoins chaque événement nous ramène à cela : dans quelle mesure a-t-il romancé, extrapolé, et dans quelle mesure a-t-il utilisé ce qu’il sait de sa vie... Mais tout cela est en définitive peu important. L’important est que, avec ses couleurs directes, ses voix off, cette ambiance provinciale et discrète, Le Gall réussit en partie ce qu’il cherche : créer une émotion. Enfin, on sent confusément que cet album, qui est une parenthèse dans la série de T.Poussin, nous dit Le Gall, sonne le glas de Théodore tel qu’il fut dans le premier cycle de ses aventures : un “poussin”, un homme sans expérience et balloté au gré des événements.Le 17/01/2007 à 19:36:50
On y ressent une émotion; on suit une tranche de vie comme on aurait pu la vivre nous-mêmes.BDGest 2014 - Tous droits réservés