C'est toujours Masquerouge et pourtant ce n'est plus Masquerouge.
Désolé pour l'amour-propre de COTHIAS, pour l'incontestable talent de VENANZI, mais on ne succède pas impunément au grand JUILLARD.
Masquerouge, c'est lui. Ariane de Troil, c'est lui. Je veux dire que leur âme, leur aura, c'est JUILLARD et personne d'autre. Grace à son talent, ont été escamotées dans les 3 premiers tomes les incontestables faiblesses du scénario et son irritant aspect "donneur de leçon gauchisto-révolutionnaire". Sans JUILLARD, c'est une série quelconque sensée émettre un message politique dont il n'est pas avéré que tous les amateurs de bande dessinée soient tenus de l'approuver et encore moins de le partager. Et l'anachronisme devient aveuglant...