Le 29/02/2024 à 22:34:57
Il ne faut pas se fier aux apparences... Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy est assassiné en pleine ville de Dallas, au Texas. Si Lee Harvey Oswald semble être celui qui a appuyé sur la gâchette, de nombreuses théories du complot, autour des commanditaires de l'assassinat, viennent enflammer les débats. Vraisemblablement, ces récits ont influencé le scénario d'Angel Face. Sauf que là, c'est le président Ulysses S. Grant (élu président quelques années après l'assassinat de Lincoln en 1865) qui est visé, tandis que Blueberry fait office de bouc-émissaire, ce qui lui vaut un placard à 10 000 puis 20 000 dollars. Durango, petite ville décorée aux couleurs des USA pour l'occasion, sert de cadre à l'action. De nouveaux types de personnages sont introduits et permettent quelques pirouettes scénaristiques : détectives privés, pompiers, petite vieille... Et quelles sacrées trognes ! Entre le vieux porc de tunique bleu, le politique imbu de lui même, ou encore le shérif qui bat sa femme... Giraud sait donner vie à ses personnages, même secondaires, quitte à la reprendre au bout de quelques cases... La figure ambivalente d'Angel Face, en particulier, est assez marquante. Cet assassin, expert dans le maniement des armes, a un visage juvénile, si épuré qu'on pourrait le confondre avec l'un des personnages féminins. Et pourtant, ses traits fins, son nez aquilin, son regard perçant, son arme de précision, sa bouteille de 'sky... trahissent sa véritable personnalité, venimeuse, relevée en fin d'album par une palette de verts. Du reste, la mise en couleurs est assez terre à terre, hormis certains passages, soulignés par des couleurs vives, expressives. Le rouge notamment, à saturation pour le sauvetage de la vieille dame, vient accentuer la dramaturgie de l'incendie, ainsi que celle des fusillades. Mais Angel Face est aussi une histoire de travestissement, celui du complot contre Grant, qui oblige Blueberry à changer régulièrement d'habits et de cachette. Il finit même par adopter la moustache, à la Freddy Mercury... En résulte un western hybride, un vrai mélange de genres : à la fois thriller, avec une réelle tension narrative... mais aussi vaudeville, avec ses blagues potaches, ses caricatures et son comique de situation. La vérité vient finalement dans le feu qui, comme pour le miroir de Dorian Grey, reflète l'âme moribonde d'Angel Face.Le 24/03/2016 à 18:03:45
Blueberry se trouve en fâcheuse posture. Piégé par le machiavélique Kelly, il doit servir de bouc émissaire dans un sinistre complot qui vise l'assassinat du président Grant. L'arrivée de Guffie Palmer va néanmoins lui donner un sursis et lui permettre de s'échapper. Mais Grant est toujours en danger et Angel Face, le tireur d'élite, compte remettre ça le lendemain. Blueberry va donc devoir déjouer ce nouveau plan diabolique tout en se cachant de tout le monde, dans une ville qui le croit coupable. Un volume très rythmé, rempli d'action et de suspense. Ce pauvre Blueberry n'est pas épargné par la malchance et les adversaires coriaces ne cessent de s'accumuler. On en vient à se demander comment il va s'en sortir par la suite.Le 08/05/2012 à 20:30:54
exellent et dernier tome de la premiere saga de blueberry, ici la couleur est multiple tran lè, jannick dionnet, les studios dargaud, giraud, etc, malgrè tout l album rèaliser sur un format moitier plus petit et commencer en parrallele a ballade pour un cerceuil, abandonnè en 73, finalement terminer en 75 ne porte guère les traces de cette accouchement douloureux, et blueberry disparait mort ou pas mort il appartient a ces auteurs de le rescusiter si l envie leurs viens ! a suivre donc....Le 05/06/2011 à 22:36:06
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