Info édition : 4ème plat: déjà parus, le dernier titre: Bernard Prince d'hier et d'aujourd'hui. Comanche : Les shériffs
Comporte deux histoires: "Aventure à Manhattan", 37 planches et "La passagère", 8 planches.
Résumé: Sur les quais de l'île de Manhattan où le Cormoran a largué ses amarres, Barney Jordan est apostrophé par deux membres de l'équipage du transatlantique garé à proximité immédiate. Voyant en celui-ci le sosie parfait de leur maître, Aloysus Gerdelsohn, ils lui proposent de se prêter à un échange d'identité contre rétribution. Pendant que Barney attirera l'attention sur lui, le véritable Gerdelsohn pourra négocier en toute tranquillité et dans un temps limité des contrats pétroliers pour son pays, la Boslavie. Hélas, certains adversaires ne sont pas dupes de ce subterfuge et kidnappent le véritable Gerdelsohn. Les ennuis ne font que commencer…
De l’avis de tous, cet album est le moins bon de la série -du moins en ce qui concerne les longues histoires-. La série Bernard Prince prenait toute sa dimension dans les phases crasseuses de jungle ; quand les héros affrontaient les éléments déchaînés : tornade, éruption volcanique, ouragan…
Ici, l’album paraît daté. Hermann fait toujours des prouesses au dessin, dépeignant parfaitement le cadre de Manhattan. Mais, il est évident que la ville a changé depuis les années 60.
Greg élabore un scénario correct mais sans plus, où il remplace la jungle naturelle par la jungle urbaine. L’enquête policière devient vite pesante et peu crédible. Bernard Prince, l’ancien agent d’Interpol semble connaître tous les bandits de New York et n’a aucun mal à les faire travailler avec la police. Cette histoire de sosie n’est pas non plus d’une très grande originalité.
Il est à signaler qu’il y a aussi une autre petite histoire de 8 pages à la fin de l’album qui ne présente aucun intérêt et fonctionne sur le principe de la mise à l’épreuve. Bernard doit remettre sur le droit chemin une jeune fille de milliardaire un peu trop gâtée. Nous assistons à une nouvelle histoire édifiante version année 60 qui n’est pas sans rappeler celles des années 40 ou 50…