Info édition : Spécificités :
- Tirage limité à 750 exemplaires
- 168 pages, dont 16 pages supplémentaires spécifiques
- Ex-libris numéroté et signé (format 16 x 29 cm)
- Couverture alternative avec dos toilé
Résumé: Grand raconteur d’histoires, Jean-Claude Fournier a décidé de nous faire partager vingt souvenirs de sa vie, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui.
Son enfance à Saint-Quay-Portrieux, les bêtises d’un enfant rêveur, la découverte de la musique, les premiers amours, et le choc de découvrir le travail de Franquin dans les pages de Spirou. C’est ce même Franquin qui donnera de précieux conseils au dessinateur débutant, fera entrer son petit Bizu dans les pages du journal et lui confiera, quelques années plus tard, le destin de Spirou. Fournier réalise entre 1968 et 1981 une dizaine d’albums dont Le Faiseur d’Or, Tora Torapa ou L’Ankou, qui devint l’emblême de la lutte contre le nucléaire à la fin des années 1970. En racontant ces années Spirou, Fournier raconte aussi l’amitié qu’il a partagée avec les grands dessinateurs du journal. C’est ainsi que Franquin, Morris, Tillieux, Will et quelques autres deviennent les personnages de cette «autobédégraphie» !
Pour qui aime l'univers poétique et généreux de Fournier, cet album est indispensable. Pour les autres, il peut provoquer une certaine déconvenue. Pour ma part, j'aime l'univers de Jean-Claude Fournier. Le tirage de tête des éditions Maghen est splendide, dos toilé, ex-libris (sans trop d'intérêt) mais signé de la main du maître, couleurs splendides et papier de qualité. Un vrai collector. Par contre la relecture a laissé passer une grossière faute d'orthographe page 6, dernier strip ! C'est un peu dommage ce manque de rigueur, surtout pour un si bel album.
Zablo
Le 07/05/2024 à 23:05:41
Maître du franco-belge "beurre-salé" et lui même élève de Franquin...
Jean-Claude Fournier met en image sa "vie de rêves", dans une succession d’histoires plus ou moins courtes.
Féérique, on apprend ainsi comment plusieurs moments de sa vie, imprégnée de culture celte et de BD, sont à la source de son parcours d’auteur, de sa narration.
Bienheureux aussi les moments passés avec Franquin, qu’on ne présente plus et qui le prit sous son aile. Instructif.
Néanmoins, il y a quelques mauvais rêves, lorsque Fournier doit affronter une cabale éditoriale pour la suite de Spirou par exemple. Un crève-cœur pour tout amoureux du travail du Breton sur la série phare de Dupuis...
Le reste du bouquin prend la forme d’un dossier, avec des commentaires de Fournier, des fac-similés de son travail (crayonnés, scénarimages et autres surprises).
Alors qu’il s’était cantonné à des récits de fiction (que j’aime énormément), que ce soit dans le style de l’école de Marcinelle (Spirou, Bizu) ou même semi-réaliste (Les chevaux du vent, Plus près de toi), après Dans l’atelier de Fournier de Nicoby et Joub (que j’aime beaucoup aussi)...
...il se résout à faire lui même un saut bédéesque dans l’égo-histoire (que j’aime toujours).