Résumé: Irina est nouvelle et depuis le décès de ses parents, elle vit avec sa tante. Irina a un secret : son compagnon est passé du côté sombre de l'imagination, c'est un Maléfic qu'elle parvient difficilement à contrôler. Désespérée, elle demande de l'aide, seul Malo accepte. L'unité du groupe d'adolescents s'en trouve alors menacée tandis que la guerre entre Maléfics et Imaginaires ravage la cité.
I
l pleut dehors ; un moment propice aux échappées oniriques, aux bouffées de nostalgie et aux souvenirs heureux teintés de tristesse. Malo se rappelle sa maman, sa façon de le consoler, de le rassurer et de le faire rire. Mais la vie continue ! Après être rentré de l'école, il trouve dans le garage un vieux dossier qui laisse à penser que sa mère aurait eu, comme lui, un imaginaire…
Il faut le dire, si le tome précèdent n'était pas entièrement convaincant, la qualité monte clairement d'un cran dans ce Grand effaroucheur. Pourquoi ? Tout simplement parce le scénariste prend le temps de développer ses personnages, leurs relations et également grâce à l'introduction de deux nouveaux protagonistes, ce qui permet d'approfondir l'univers et de démanteler le manichéisme qui caractérisait ce début d'aventure ; tout cela est pour le mieux ! Les dissensions au sein du groupe d'enfants - entre les plus virulents et les plus naïfs - montent, le ton s'en ressent et devient plus adulte, même si la cible principale du lectorat reste les plus jeunes. L'intrigue se révèle ainsi plus équilibrée, entre action et scènes de dialogue, entre noirceur et légèreté.
Castlewitch prend de l'intérêt dans ce deuxième épisode grâce à une profondeur qui était quasi absente à ses débuts. Reste à espérer que le dernier opus maintienne la barre à ce niveau !