Info édition : Contient en fin d'album un dossier historique de 8 pages rédigé par Jean-Yves Delitte. Avec une Préface de Denis-Michel Boëll, conservateur général du patrimoine.
Résumé: Le plus sulfureux des conflitsLes premiers contacts avec l'Empire Céleste remontent à l'Antiquité. Pour autant, l'imposante nation va demeurer longtemps hermétique. La Chine autosuffisante ne voyant pas d'intérêt dans les relations avec l'étranger. Mais tout cela ne dure qu'un temps. Les puissantes compagnies maritimes européennes et plus particulièrement anglaises savent faire entendre leur voix à l'Empire du Milieu. Avec le XVIIIe siècle, on commence avec le commerce du thé avant d'imposer celui de l'opium, bien plus lucratif. Pis, la corruption devient la règle et l'opiacé importé massivement cause des ravages dans la population chinoise. L'empereur n'a comme autre choix que d'en interdire l'importation. Une décision qui va naturellement déplaire. Et dans des temps où l'on n'hésite pas à menacer l'autre avec ses armes pour imposer sa politique, la première puissance mondiale ne va pas longtemps tergiverser. Une première confrontation se tiendra entre 1839 et 1842. Le Royaume-Uni en sortira grand vainqueur en imposant à la Chine affaiblie d'innombrables concessions. Et l'appétit occidental n'a alors plus de limites. D'autres nations se joignent au festin impudique à l'image de la France et des États-Unis d'Amérique. Mais à force de profiter, on alimente les rancoeurs et une nouvelle guerre devient inéluctable.
L' album à la planche 48 titre - La Bataille de Fasthan Creek - sur Google et Wikipédia Fasthan s'écrit Fatshan le ''S'' est placé après le ''T'' et non avant, qui à tord, qui à raison ?
NK9
Le 18/01/2024 à 10:31:36
J'ai beaucoup de mal à comprendre que Jean-Yves Delitte, à la barre de cette belle série maritime, ait pu laisser Q-HA dessiner cet album alors que son travail sur No Ryang était déjà critiquable. Les navires sont grotesquement représentés et bien que le scénario soit intéressant, il en découle un album qu'on lit sans plaisir. Faire plus couleur locale en lorgnant vers le manga est manifestement un choix décevant. J'en viens à me demander si les impératifs financiers de l'édition n'ont pas précipités la parution d'une telle médiocrité graphique et si le courage n'a pas manqué pour refuser un travail aussi mal abouti. Je suis fan du travail de Jean-Yves Delitte, mais déçu de cette collaboration, où le dessin de Q-HA entache la qualité de la collection et souffre avec une évidence sans conteste de la comparaison avec le sens du détail didactique de Monsieur Delitte. Un coup dans l'eau !