Le 27/01/2025 à 14:57:08
Grand projet solo de Didier Tarquin, UCC Dolorès a donc déjà cinq tomes et semble enfin mur pour dérouler une saga au long court faite de courts arcs. Pour rappel, orphelin de son maître scénariste de ces trente dernières années Tarquin peinait à transformer une envie d’univers en vraie bonne BD au cours d’une première trilogie certes belles mais qui manquait sacrément de fil conducteur. L’intermède du quatrième tome laissait craindre le pire. Et voici ce nouveau cycle qui s’ouvre et qui, déchargé des exigences d’une mise en place, peut laisser libre cours à l’aventure pure et simple d’un space-western dont l’influence du récent disparu Leiji Matsumoto se fait sentir à chaque instant. Sans révolutionner en rien le scénario d’un space-op grand public, Tarquin est parfaitement à l’aise et installe enfin des personnages certes archétypaux mais intéressants dans les interactions qu’ils permettent. Surtout, il utilise parfaitement la mise en drame d’un antagoniste tout puissant et d’une jeune maman condamnée à bosser pour sauver sa fille malade. L’équipage du UCC Dolorès enfin constitué, on a toutes les cartouches pour un beau duel poussiéreux. Il faut reconnaître que tout à son installation dramatique l’auteur oublie un peu l’action, lui préférant les beaux paysages en pleine page et les furies bestiales des diverses créatures. Franchement équilibré, agréable à lire, on n’attendait vraiment plus une renaissance de l’auteur de Lanfeust et de quoi faire (avec quatre tomes de retard, c’est assez rare pour le souligner) de UCC Dolorès une ongoing serie aux épisodes attendus. Lire sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/11/01/ucc-dolores-5-les-sables-de-tishala/Le 07/02/2024 à 12:09:59
Après avoir réalisé un album de transition où Moly met au monde une petite fille, ce cinquième opus marque le début d'un nouveau cycle, cinq ans plus tard. Mony et Lune se trouvent coincées sur Tishala, en compagnie de leurs amis. Dans le but de pouvoir réparer son vaisseau et de soigner sa fille, Mony accepte d'être engagé comme sniper par des mercenaires, sous rémunération. Nous sommes impatients de comprendre le but de la quête de ce nouveau personnage, le chef de ces mercenaires, qui se fait appeler le 'SANS PEUR'. Notre héroïne va être confrontée à de nombreuses surprises, ce qui nous pousse à en apprendre davantage sur cette aventure. Le rythme de celle-ci est bien dosé. Les illustrations sont toujours aussi agréables. Cette couleur jaune des paysages reflète l'ambiance dévastée de cette planète corrosive. Les éléments endommagés par l'acidité de cet environnement sont parfaitement illustrés. Un premier tome prometteur pour débuter un nouveau cycle.BDGest 2014 - Tous droits réservés