Info édition : Thomas Lergenmuller et Vincent Grière sont crédités à la préparation des couleurs. Carnet graphique de 6 pages en fin de volume.
Résumé: Les gigantesques branches de l'Arbre-monde hébergent tout un ensemble de clans, tel celui des chasseurs de sève. Lorsque Pierig est capturé par ce clan belliqueux, il comprend que ce sont ses dons de sourcier qui les intéressent. En effet, l'Arbre-monde se meurt et sa sève nourricière avec lui... Accompagné de trois guerriers, Pierig est contraint de trouver l'origine du mal qui ronge le titan végétal, jusqu'au pied de l'arbre s'il le faut. Mais à l'issue de ce dangereux périple, ses certitudes risquent d'être bousculées.
J’ai déjà vu une histoire similaire sur un peuple qui vit en harmonie sur un arbre géant. Cela ressemble d’ailleurs au premier film « Avatar » de James Cameron avec cet arbre monde.
Il est question d’une maladie incurable qui touche l’arbre en créant la désolation avec des branches mortes. Il va y avoir une expédition de secours composé d’un sourcier afin de pouvoir trouver une solution.
La scène d’ouverture sur le massacre du peuple de notre héros Pierig par une autre tribu est totalement inutile dans le contexte général de cette fin de monde forestier. Cela décrédibilise sérieusement le propos. Par la suite, il faudra s’accrocher pour suivre ce récit aux multiples péripéties. Après c’est vrai, que cela se fluidifie un peu ce qui rend la lecture plus avenante.
Le final m’a un peu déplu dans une réflexion « tout ça pour ça ». Reste néanmoins un magnifique graphisme qui met en valeur des paysages magnifiques sur le monde de la forêt. On est très vite dépaysé dans un contexte de nature nourricière de toute forme de vie. Bref, c’est un univers plutôt intéressant. Et puis, en bonus, une très jolie couverture, laquelle donne l’envie d’évasion.
Une BD végétale qu’il convient sans doute de découvrir pour son côté innovant. A noter qu’il faut alors aimer la science-fiction et la fantasy.