Info édition : 300 exemplaires.
Couverture différente avec vernis sélectif, Ex-Libris quadrichromie et 16 pages de making off.
Résumé: Tessa essaye de retrouver son existence de lycéenne normale. Sa récente aventure stellaire n'est pas pour elle un mauvais rêve. Et l'AV-EUGG, le conseil galactique des AI requiert sa présence afin de finaliser son accession au titre d'agent intergalactique. Et elle va avoir l'occasion d'avoir sa première mission ; une mission très importante. Elle doit escorter un diplomate vers son monde natal.
Comme à son habitude les choses simples deviennent compliquées. Ils ne tardent pas à se mettre à dos les occupant d'un casino qui n'aiment pas perdre et se retrouvent, dans leur fuite, prisonnier de la planète Labyrinthe T-Zhe.
O
n croyait que Tessa avait achevé sa formation d'Agent Intergalactique lors de l'ultime épreuve décrite dans le premier tome. Que nenni, elle devient officiellement la 42e A.I. au terme d'une nouvelle formalité (ce qui nous en fait 3 au total). Pour sa première mission, elle doit assurer la protection du diplomate Hou-Brihan. Malheureusement, suite à un facheux concours de circonstances, elle se retrouve projetée sur la planète labyrinthe T-Zhé. Une planète d'où n'est jamais sorti personne, bien entendu.
Moins d'un an après Sidéral Killer, la jolie terrienne déboule une seconde fois en librairie pour confirmer le joli succès du tome 1. La comparaison avec les deux séries phares que sont Lanfeust de Troy et Sillage était alors inévitable, et Les Dix Dalles du Labyrinthe n'arrive pas à nous faire oublier ces inspirations. Quoiqu'il en soit, les auteurs prennent du plaisir à concevoir les aventures de Tessa et nous offrent un album qui va à 100 à l'heure. Les nombreux gags et autre private joke font sourire, mais les gags de répétition finissent par lasser et certains jeux de mots tombent à plat. On aimerait de l'humour plus en finesse en somme ! L'histoire en elle-même ne se prend pas au sérieux, elle passe comme une lettre à la poste et constitue un bon divertissement. D'autant plus que le tandem formé par Swidz et l'héroïne est source de nombreux gags réussis. Toutefois, on aurait aimé plus de pages consacrées à sa vie quotidienne...
Le dessin de Louis gagne en précision et en efficacité. La lecture en devient plus fluide, et le rythme dynamique. On le sent à l'aise dans cet univers et sa rapidité permet à la série de ne pas se faire oublier. Contrairement au premier tome, la planète T-Zhé lui permet de réaliser avec brio de nombreux décors, ainsi que d'inclure habilement quelque clins d'œil à de grandes oeuvres (Le Seigneur des Anneaux, X-Men...). Les couleurs de Lamirand, très vives, correspondent à l'univers acidulé et jeune de la série.
Tessa conserve sa fraîcheur et sa spontanéité pour nous divertir une fois de plus. Ce n'est pas de la grande bd mais le pari est réussi et nous fait passer un bon moment. Elle a tout pour devenir un blockbuster de Soleil, souhaitons-le lui si les auteurs continuent sur cette lancée !
A noter la présence d'un nouveau cahier hommage à la série réservé à la première édition. Avec la participation d'auteurs connus et en devenir, qui nous livrent leur vision de Tessa.
>> Voir la chronique du tome précédent, Sidéral Killer
Les avis
Christophe C.
Le 28/04/2005 à 15:36:20
J'ai beaucoup aimé cette suite. Le ton est toujours aussi léger et pas prise de tête tou comme dans le premier. L'ambiance nous fait rentrer dans l'histoire sans problème. Bref un bon moment de détente après le boulot ça fait du bien.