Info édition : Alessandro Barbucci est le directeur artistique.
Résumé: Dans une Europe médiévale regorgeant de secrets enfouis et de mécanismes étranges, le déluré Flamel, l'intrépide Basile, la lunaire Esperanza et le flamboyant Fibus se lancent dans la quête de la pierre philosophale.Parviendront-ils à se surpasser pour résoudre les énigmes audacieuses et les épreuves périlleuses qui les attendent ?D'autant qu'à leurs trousses, le Masque d'acier, un homme aussi inquiétant que puissant, est prêt à tout pour trouver la pierre avant eux. Le problème, c'est que personne ne se doute de l'improbable pouvoir de ce trésor si convoité...
C
'est une grande victoire pour Basile aujourd'hui : il a été choisi par maître Flamel comme nouvel apprenti enlumineur ! Mais il s'avère que le vieil homme est en réalité un mage puissant à la recherche de la pierre philosophale. Pour cette folle quête, ils seront accompagnés de la jeune Esperanza et du mercenaire Fibus. Cependant, un ennemi masqué compte bien les devancer !
Alessandro Barbucci (Sky-Doll, Ekhö monde miroir) et Alexandre Saint-Genez s'associent pour cette œuvre dédiée à un jeune public et qui s'inscrit dans le genre steampunk. L'histoire démarre sur les chapeaux de roue, les personnages sont jetés dans l'aventure sans vraie présentation. Qu'à cela ne tienne, la priorité est donc donnée à l'action et l'humour, bon enfant. De la magie, des combats et du mystère, voila le menu de ce premier épisode. Le scénario annonce vingt-et-une énigmes à résoudre avant de mettre la main sur l'objet convoité, il y a de quoi proposer beaucoup d'aventures et d'épreuves. Reste à espérer que l'inventivité soit plus présente dans les tomes à venir et que l'intrigue renouvelle cette thématique classique, sans s'essouffler en cours de route.
L'alchimiste est la première série d'un jeune dessinateur, Nicolas Beuglet. Son style s'inspire à la fois de la bande dessinée franco-belge et du manga. Le résultat est dynamique, autant dans les postures que les cadrages. Il demeure néanmoins un petit bémol dans certains arrière-plans, chiches en détail ; de nombreuses cases en sont carrément exemptes, se contentant d'un aplat de couleur. C'est d'autant plus dommage que sur d'autres, les décors sont très bien exécutés.
La porte du secret s'annonce comme un titre qui va durer, il va falloir que les auteurs offrent un peu plus d'originalité pour maintenir l'intérêt car pour le moment, pas de quoi rendre le lecteur vraiment accro.