Il semble que, hormis Michel Jacquemart, auteur de trois Lefranc plus qu'honorables, les autres équipes en charge de poursuivre l’œuvre de Jacques Martin soient ) la peine. Taymans et Delperdange s'étant disqualifiés avec les affligeants "Londres en péril" et "Le Châtiment", c'est maintenant Robberecht qui relève le défi, avec Régric au crayon.
L’œuvre de Martin était riche et documentée; or manifestement, les auteurs ne savent pas grand'chose du Japon des années 50. Le scénario est truffé d'approximations, les rebondissements sont peu crédibles et le dénouement est carrément bâclé… C'est dommage, car le dessin est plutôt bon et l'idée de base est finalement intéressante.
Dommage…
PAbBDGest
Le 09/01/2019 à 17:15:45
Sentiment mitigé. Le dessin tient la route mais verse parfois dans la simplicité. Il faut dire que donner de l’expression aux personnages de Martin n’est pas facile. Le scénario est tout à fait correct avec, comme souvent chez Lefranc, des transitions très ... transitives. Le plus ennuyeux, ce sont les fautes d’orthographe, ça m’a gêné.
yannzeman
Le 11/01/2016 à 23:23:12
La maison d'édition, qui a racheté les droits au regrêté créateur de la série, a décidé d'ancrer le personnage dans sa meilleure période, la fin des années 50.
Le dessin est bon, et préfigure celui du très beau "l'enfant staline", qui fait du bien aux yeux.
Du Lefranc comme on l'aime.
faab9400
Le 28/04/2012 à 23:03:34
Un Lefranc acceptable.
Le scénario est intéressant et historiquement plausible, et mélange anciens Nazis et Japon traditionnel, dans un Japon en reconstruction sous contrôle américain.
On retrouve avec plaisir un Axel Borg en forme, et vraiment méchant, mais toujours aussi naïf de dévoiler ses plans à Lefranc ...
Cependant, on a le sentiment que l'histoire aurait nécessité plus de pages, car certaines scènes sont trop courtes, et d'autres deviennent même inutiles (comme les souvenirs d'enfance du Shogun). Il y a donc petit problème de découpage de l'histoire.
Le dessin enfin, est honnête, mais manque de détails, et parfois de précision. On est loin de la maitrise graphique de J. Martin et de Chaillet, que personnellement j'attendrais de ces nouvelles séries de Lefranc ancrées dans les années 50-60.