Info édition : Noté "Septième édition". Contient un carnet d'aquarelles intitulé "Djinn Intime."
Résumé: Sur un fleuve d'Afrique, un navire a été attaqué par les membres d'une tribu. L'équipage a été massacré.
Un indice est découvert : le casse-tête d'un sorcier. C'est un signe. Il prouve que les Orushi ont repris le sentier de la révolte. C'est aussi un message : l'homme blanc est invité à quitter le continent noir. Il doit emporter avec lui son audace et son orgueil...
Seule une femme a survécu. Elle s'appelle lady Nelson. Son mari a été enlevé, ainsi que Jade, la maîtresse du couple. Une perle serait à l'origine de ce drame, celle que Jade portait à son oreille droite. Coïncidence, il manque justement une perle à Anaktu, la déesse des Fièvres et des Anéantis...
Cinquième tome de la série Djinn, lancée en 2001 par Jean Dufaux et Ana Miralles, Africa inaugure un nouveau cycle. Après la Turquie, l'intrigue se déplace en Afrique, terre d'aventures et de mystère.
Mais aussi terre de colonisation, livrée à la cruauté de l'homme blanc, avide de pouvoir et de richesse. Une Afrique qui semble décidée à mettre fin à cette domination, grâce au pouvoir d'un sorcier fascinant capable de commander aux forces obscures comme à la maladie...
A
près leur fuite dans le désert, Jade, lord et lady Nelson se sont installés dans une vie de couple à trois. Une enfant est même née de cette union. Ils commencent dans ce nouveau cycle un tour du monde, et plus précisément un tour d'Afrique pour le tome 5. Mais la révolte gronde parmi les indigènes qui veulent chasser les blancs de leurs territoires, et la perle noire que porte Jade à l'oreille la fait confondre avec Anaktu, la déesse des fièvres, patronne immémoriale des guerres tribales.
Ce nouveau tome crée la surprise, tant les fans étaient persuadés d'avoir vu se terminer la série avec Le Trésor. Cependant, c'était compter sans l'imagination fertile de Jean Dufaux, et sa volonté de dénoncer la domination européenne en Afrique. Dans ce nouveau scénarui qui démarre in media res, on sent la passion du scénariste pour ce continent martyr, ses coutumes et ses tabous. Mais on perd malheureusement Kim, laissée à ses recherches généalogiques pour se concentrer sur les aventures de ses parents.
L'Afrique coloniale, toute de moiteur et de luxuriance, ne pouvait laisser froide une dessinatrice de la trempe d'Ana Mirallès. Son trait précis, les formes généreuses qu'elle prête à ses personnages font merveille dans l'atmosphère touffue de la savane, et les nombreux corps dénudés de femmes lui permettent de donner libre cours à son talent en cette matière.
Ce cinquième tome a les qualités et les défauts d'un tome d'exposition, et il faudra à l'évidence attendre la suite pour savoir s'il tient ses promesses. Toutefois, on le sent bien parti, et peut on réellement refuser sa confiance à un tel couple d'auteurs ?
Les avis
cachou
Le 19/05/2008 à 20:55:38
Cette fois les auteurs nous emmennent en Afrique.
Le bateau ou se trouvait les Nelson et Jade à été attaqué par une tribu africaine de canibal.
On en apprend d'avantage sur le parcours des trois individus depuis la Turquie jusqu'à l'Afrique.
C'est un peu moins bon que Murena mais cela reste très haut d'une manière différente.
Hugui
Le 14/01/2007 à 17:34:01
Miralles toujours au top, dessin très beau très accessible, très envoutant. L'histoire de Jean Dufaux est bien mené et captivante. Mais comme toujours l'atmosphère est pesante, l'amour jamais pur et le bonheur inaccessible ! Comme dans ses autres séries, Jean Dufaux a tendance a me donner le bourdon.
Mais c'est pas si mal puisque j'y reviens toujours.