Résumé: 1843. Le capitaine de gendarmerie Langlois arrive dans un petit village isolé des Trièves, dans les massifs alpins. Un tueur mystérieux y sévit et plusieurs personnes ont disparu. Langlois va mener l’enquête pour, assez vite, trouver le coupable et l’abattre. Un an plus tard, Langlois revient, cette fois comme commandant d’une louveterie et organise à ce titre une chasse au loup qui rappelle sa précédente traque. Il s’installe au village, se marie, avant de se suicider en fumant un bâton de dynamite.
Un roi sans divertissement (1947), écrit en vingt-sept jours par Jean Giono, est, selon Pierre Michon, « un des sommets de la littérature universelle ». 50 ans après la disparition du grand écrivain, Jean Dufaux et Jacques Terpant lui rendent hommage avec une adaptation libre qui magnifie les paysages flamboyants du Trièves, chers à l’auteur.
dommage, les dessins sont très bons.
mais l'histoire est un pétard mouillé, pas un cigare effectivement, sans queue ni tête, sans explication, sans intérêt.
le genre de projet décevant et qui se moque du lecteur
Erik67
Le 16/02/2022 à 07:26:45
Ce titre nous ai présenté comme un des sommets de la littérature universelle: rien que cela pour une œuvre écrite en 27 jours par Jean Giono. Je dois dire que sa lecture m'a plutôt déçu après un bon début prometteur.
On va se concentrer sur le personnage du capitaine de gendarmerie Langlois qui va régler son compte à un tueur en série dans un village du Vercors. C'est un personnage qui d'emblée m'a paru assez antipathique. La suite me donnera raison.
Les décors semblent être figés même si le graphisme n'est pas vilain. Cela manque parfois de dynamisme. Il faut dire que le récit suit un rythme assez convenu en trois actes à la manière d’une pièce de théâtre. La narration est assez lourde dans son omniprésence.
Le final ne sera point à la hauteur de ce qu'on attendait. Certes, cela fait l'effet d'un pétard mouillé. Comme chacun le sait, il ne faut pas fumer la dynamite au risque de se faire exploser.
Je n'ai même pas compris l'essence de l’œuvre à savoir celle d'un homme qui va s'approcher du mal afin de fuir une morne et ennuyante existence. Comme dit, un roi sans divertissement est un homme plein de misères. C'est bien vrai.