Le 29/08/2021 à 21:40:41
Si l’on fait abstraction du verbiage imbitable de Scott Snyder et de la flopée de scénaristes associés à cet event, le premier tome pouvait se résumer aux retrouvailles des super-héros dispersés dans un univers qui leur est hostile. Mais dans ce deuxième tome, l’intrigue n’avance que très peu ; il ne contient en effet qu’un seul épisode de la mini-série principale (Dark Nights: Death Metal - Trinity Crisis 2020, #1, Dark Nights: Death Metal - Speed Metal 2020, #1, Dark Nights: Death Metal - Multiverse’s End 2020, #1, Dark Nights: Death Metal 2020, #4, Dark Nights: Death Metal - Robin King 2020, #1 et Dark Nights: Death Metal - Rise of the New God 2020, #1). Et c’est justement par ce quatrième épisode que j’ai commencé ma lecture. Au vu de la grosse ellipse narrative, on sent tout de suite que les trois ties-in qui précédaient avaient leur utilité mais ils ne sont pas pour autant indispensables (et c’est heureux pour ceux qui auraient cédé aux sirènes du marketing et ses éditions spéciales au doux prix de 10 € la vingtaine de pages). Au final, ce T2 n’est pas plus intelligible que le T1 mais ça va beaucoup mieux dès lors que l’on cesse de vouloir absolument tout comprendre. Après tout, on nage déjà depuis le début dans une terminologie absconse… Par exemple, il est sympathique de voir convoquer certaines crises passées – Crisis on Infinite Earths (1985) / Infinite Crisis (2005) / Final Crisis (2008) –, même si l’on ne comprend pas vraiment ce qu’elles viennent faire là. Le tie-in relatif au Roi Robin m’a également plu. Certes, il ne sert pas à grand-chose mais il développe ce nouveau personnage, déjà rencontré au détour d’un autre tie-in dans le T1, et est superbement illustré par Riley Rossmo au trait si reconnaissable. J’en arrive à penser qu’il faut prendre Batman : Death Metal comme une lecture récréative que personne ne comprendra jamais en totalité mais où chacun peut cependant trouver un fragment, un tie-in, qui lui plaira.BDGest 2014 - Tous droits réservés