- Informations sur l'album
- Voltige et Ratatouille
- Les voleurs de salsifis
- 82
- 2.00/5 (2 votes)
- Europe
- Science-fiction
- 41223
- Jousselin, Pascal
- Baker, Steve
- Croix, Laurence
- 10/2004 (Parution le 15/10/2004)
- 09/2004
- non coté
- Milan
- [treize étrange]
- Format normal
- 2-7459-1521-5
- 46
- 12/12/2004 21:23:38 (maj 23/05/2015 16:20:56)
- Info édition : Noté "Dépôt légal à parution".
- La chronique
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Par J. Léger
F idèle à son habitude, Voltige crashe son vaisseau à cause d'une panne de tête de delco. Il a entraîné avec lui un couple trés fashion, et ensemble ils vont parcourir la planète des Heskalhopiens, eux-mêmes asservis par la cruelle Armée Sidérale de l'Espace. Une mission toute trouvée pour le héros intergalactique et son fidèle robot.
Le concept d'origine de Voltige et Ratatouille est tout simple : un héros au visage lisse créé par Jousselin et Brüno, qui puisse facilement être repris par d'autres auteurs, afin d'accentuer la cadence de sortie des albums. Tout d'abord édité en petit format, la série se poursuit avec ce second tome en grand format, scénarisé par l'auteur des débuts. Une règle a cependant été édictée dès l'origine : chaque épisode doit avoir un double niveau de lecture, adulte et jeunesse.
On sourit facilement aux déboires du héros, qui sans être hilarants sont assez plaisants. On peut être agacé par le côté coincé des personnages, les blagues sont souvent assez second degré et laisseront certainement de marbre les jeunes lecteurs, mais ça se lit assez facilement. Regrettons toutefois l'emploi systématique des déformations faciles de noms connus (le couple part en vacances à Issiba, elle porte un ensemble Charnel et lui la filme avec son caméscope Philiss...). Cela fait sourire au début mais finit vite par lasser. Parfois, on souhaiterait que ça délire un peu plus, un petit tour chez les Womoks pourraient peut-être donner quelques idées à Voltige et son équipage.
Bien sûr, les thémes abordés en arrière-plan sont beaucoup plus graves, mondialisation, capitalisme, mais pourquoi rester dans ce carcan rigide et ne pas sortir un peu des sentiers battus ? D'autant plus que le dessin de Steve Baker, assez loufoque par moment, pourrait facilement s'y prêter.
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