Résumé: « Farout », mot anglais à connotation argotique signifiant « lointain ».
Farout, planète naine 100 fois plus éloignée du Soleil que la Terre. Il s'agit du second corps le plus lointain jamais observé dans notre système solaire.
Durant leur retour sur Terre, l'androïde alien Einstein a révélé à la cosmonaute russe Elena Chevtchenko l'existence d'une lointaine planète naine, aux confins du système solaire, une planète de glace. La civilisation qui l'a créée y a installé ce qui pourrait bien être le remède à tous les maux de l'Humanité. Elena va se porter volontaire pour cette nouvelle expédition.
Ce tome 7 ouvre un second cycle pas vraiment prévu initialement.
On retrouve les personnages et quelques faits du premier cycle, mais l'ensemble va servir une toute autre histoire.
Une histoire qui commence d'ailleurs sur les chapeaux de roue, sans temps mort, et qui nous emmène au cœur de la mission Farout.
L'écriture est fluide et nous sommes très vite embarqués dans l'univers qui se déroule principalement dans l'espace.
Les interrogations fusent déjà et l'on sent très vite qu'un nouveau gros danger guète l'humanité.
Coté graphisme, nous sommes désormais bien habitués aux traits de Stefano Raffaele, mais en revanche la grosse surprise vient de la mise en couleur. Exit Digikore Studios et bienvenue à Natalia Marques qui créer la surprise avec de magnifiques planches.
Celles se déroulant dans l'espace sont superbes avec de somptueuses couleurs et lumières, à la fois bleu-vert dans l'espace, rose à l'approche de Farrout et blanc immaculé à sa surface. C'est du très beau travail.
L'album se termine sur une multitudes de révélations qui forcément donnent plus qu'envie de poursuivre l'aventure.