C
inq des six Sceaux de l'Apocalypse sont brisés. Le sixième est aux mains d'un mystérieux chevalier noir auquel obéissent 3 cavaliers qui sèment mort et désolation à la recherche de tous les magiciens de la planète.
Décidé à empêcher la fin du monde, Percevan se dirige vers la Tour du Gardien afin d'affronter son terrifiant ennemi.
6 objets magiques qui donnent un pouvoir apocalyptique, un Chevalier-Sorcier maléfique quasiment invincible, décidement, ce 12e album de Percevan ressemble un peu trop aux précédents. Mélange de "L'épée de Ganaël" et des "Seigneurs de l'Enfer", ce "Septième Sceau" manque malheureusement d'originalité.
Est-ce le fait que depuis quelques années les récits d'Héroïque Fantasy inondent les étalages de nos libraires ? Toujours est-il que la magie de Percevan ne fonctionne plus. Même si le dessin de Philippe Luguy reste à son niveau et que le scénario de Jean Léturgie est à la hauteur du genre, il faut bien reconnaître que l'on s'ennuie passablement à la lecture de cet album. En tout cas, on aurait bien du mal à être surpris.
C'est dommage, car les auteurs auraient tout à gagner à s'éloigner des poncifs utilisés par la plupart de leurs condisciples et profiter du fait que la série ait été une des premières à utiliser le monde magique médiéval pour tenter des approches plus créatives. C'est là le défi lancé à une série au style extrêmement classique, confrontée à une jeune génération de lecteurs adeptes des grands effets visuels fantastiques.
Les avis
Pulp_Sirius
Le 14/10/2023 à 00:49:49
Légèrement meilleur que sa première partie, cette suite peine à véritablement se démarquer. Léturgie et Luguy nous offrent un tome tout en action avec moult créatures, mais il manque clairement de profondeur au récit. D'accord, les Percevan ne sont pas reconnus pour être des parangons d'histoires complexes et bien développées, mais je m'attendais quand même à un peu mieux.
Ce qui fait un peu pathétique selon moi, c'est que l'album nous renvoie à pas moins de quatre albums déjà parus (!) avec des astérisques, si jamais vous étiez l'un de ces pauvres malheureux qui n'avaient pas tout lu!
La révélation du grand méchant est à peine expliquée et continue la lancée du onzième tome qui cherche à faire revenir tous les personnages possibles ou presque, et j'avoue que la révélation est décevante, surtout quand on pense à ce qui s'était passé la première fois. Il y a trois cavaliers de l'apocalypse qui servent de sbires au méchant, mais seulement deux des trois sont utilisés.
J'ai quand même passé un meilleur moment qu'avec le précédent tome, mais on touche à peine aux trois étoiles pour moi.