Info édition : Noté première édition. Cahier graphique de 8 pages en fin d'album.
Résumé: Une aventure animalière pleine d’action et de magie !
Il était une fois un roi dépressif.
Il était une fois un roi dépressif qui s’était laissé séduire par une sorcière avide de pouvoir.
Il était une fois deux petits malfrats, Tracnar et Faribol, voleurs de bas étage, roublards et peu scrupuleux, qui étaient loin d’imaginer que leurs chemins allaient croiser celui de la princesse Félicity, la fille unique du roi.
Il était une fois une princesse dont l’âme était prisonnière de Perfidy, la sorcière.
Il était une fois un conte dont Charles Perrault ou les frères Grimm auraient aimé écrire l’histoire et que l’on va vous conter.
L
e royaume d’Urican est en liesse ! Après des mois de mélancolie, son roi se marie avec la belle Perfidy. Il s’apprête à abdiquer au profit de sa fille, la toujours joyeuse Felicity. Mais sa nouvelle femme ne l’entend pas de cette manière ! A l’aide d’une vile potion, elle enferme l’esprit de l'héritière dans une bouteille. Suite à un malheureux concours de circonstances, Faribole, pauvre voleur de son état, se retrouve en possessions dudit flacon et en avale le contenu.. La princesse est donc installée dans sa tête et il doit la ramener au château, accompagné de Tracnar, brigand de profession.
Le scénario est classique dans cette bande dessinée animalière qui parle d’une succession au trône. Mais il n’en est pas moins captivant grâce à ses personnages hauts en couleurs, comme Felicity qui lance continuellement des piques à Tracnar ou Faribol. L’histoire regorge de références littéraires. Par exemple, le voleur correspond étonnamment au goupil du Roman de Renart, en plus malchanceux. D’ailleurs, il ne serait peut-être pas très étonnant que ce récit soit inspiré des contes des frères Grimm ou de Charles Perrault.
Les dessins sont très bien réalisés. Les expressions des protagonistes sont celles de véritables animaux, ce qui diffère des autres bandes dessinées animalières où les personnages ont des expressions nettement plus humaines comme dans le récent Les 5 Terres. Les décors sont réussis, riches de nombreux détails, pour un rendu très proche des bâtiments médiévaux et autres vêtements.
Benoît Du Peloux a joliment conté et illustré un album qui est accessible à tous les âges, même si l'histoire a d'abord des allures enfantines.
La preview
Les avis
Pulp_Sirius
Le 16/03/2022 à 23:34:45
Si vous voulez une histoire qui s'apparente à un conte classique, sans surprises ni fioritures, avec un dessin de bonne facture, alors ce conte est pour vous.
Je n'ai pas été déçu, mais pas impressionné non plus. On ne s'ennuie pas, ça divertit, et on passe un bon moment. Les dessins de Du Peloux sont parfaitement adaptés pour ce genre d'histoire.
Un très bon choix pour les plus jeunes.
Shaddam4
Le 06/10/2020 à 11:49:40
Le ton est donné est connu: le campagnard Benoit de Peloux avait très envie de conter une aventure entre Perrault et Rabelais, au pays des rois et des reines mais aussi des brigands et des parleurs, des cuisiniers et des lingères. Mais ce n’est pas parce que tout ceci est familier qu’il est facile de le raconter à nouveau. Surtout, intéresser petits et grands comme l’ambitionne Peloux n’a rien d’évident. Et pourtant ce premier album d’une série qui va sans aucun doute se poursuivre au vu de sa qualité plaira au lecteur adulte comme aux jeunes.
Pour cela il y a d’abord les dessins, aquarelles sur crayonnés, superbes et précis tant dans les couleurs chatoyantes du château que dans la forêt enneigée et les terriers enracinés. L’auteur, habitué au dessin animalier sur les séries Zoé et Pataclop ou Triple Galop dans l’écurie Bamboo est parfaitement à l’aise avec les trombines caricaturales et grimaçantes de ses animaux anthropomorphes. La recette de Disney marche autant dans Blacksad qu’ici et la caractérisation animalière des tempéraments fait rire les adultes et comprendre rapidement aux enfants à qui ils ont affaire. Les aventures de Tracnar et Faribol donnent lieu bien entendu à moultes cabrioles, cascades et combats à coups de cruchons et de broche à cochons… Rabelais (ou Kaamelot!) n’est donc jamais loin tant les deux énergumènes recherchent plus la bonne pitance qu’un hypothétique trésor. Car les gens du peuple se contentent de peu et connaissent la valeur du concret…[...]
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