Résumé: Karma City : une ville vertueuse régie par les lois universelles du karma, où l'intérêt général primerait toujours sur l'intérêt particulier. Les agents karmiques Cooper, Asuka et Napoli ont enfin réussi à démanteler le réseau de revente d'antiquités découvert par la malheureuse Emma List. La juge Bénédicte, réputée impartiale, est responsable pour trancher cette affaire. Inexplicablement, elle prend la défense des coupables contre la Major Cooper. Alors que celle-ci la pousse dans ses retranchements, la juge décède soudainement d'un AVC. Les trois enquêteurs comprennent alors que les hautes-sphères de la société sont touchées par un complot d'une ampleur insoupçonnable. Commencent pour eux une cavale, véritable course contre la montre, où ils vont rejoindre les réseaux abandonnés de la ville pour tenter de survivre. Survivre et surtout démanteler cette mystérieuse organisation qui semble en vouloir au libre-arbitre humain. Heureusement, depuis toujours les Alchimistes prévoient une autre voie, un autre chemin, réfléchissant avec Zuber, une I.A. consciente, à l'avenir possible de l'Humanité entière. Mais à vouloir accorder trop de puissance à une machine en lui donnant la connaissance d'elle-même, qui devient le maître et qui se transforme en esclave ?
Quelle déception ce second volume... L'histoire prend un tournant à l'opposé de ce qu'on a pu découvrir dans la première partie. On pourrait d'ailleurs presque croire à une histoire complètement différente et à part, tellement on s'est éloigné de l'univers.
Ici, le thème c'est intelligence artificielle, et physique quantique avec une multitude de termes et de phrases très techniques et totalement incompréhensibles qui ne font qu’alourdir l’histoire et ne lui apporte rien. L’album se déroule presque intégralement dans les sous-sols de Karma City entre force de l'ordre et cette intelligence artificielle. Le major Cooper est presque inexistant. Bref une suite d'incompréhension scénaristique en totale opposition à tout ce qui avait donné son succès à la première partie.
Je me demande ce qui a pu passer par la tête de l’auteur…
Quel dommage ...