Le 14/12/2021 à 17:39:51
Saviez-vous que le mot 'ange' est épicène? Cela désigne soit un mot qui n'existe qu'au masculin ou au féminin, soit un mot qui reste pareil au masculin ou au féminin. Le mot 'ange' est du premier type. Il ne se dit pas au féminin. "Une ange", ça n'existe pas. C'est *un* ange, que l'ange soit de sexe masculin ou féminin! Bon, les entorses à la langue dans la littérature, il y en toujours eu, mais celle-ci me dérange parce qu'elle semble émaner d'une incompréhension du langage plutôt que d'une volonté de créer. D'ailleurs, le scénariste lui-même semble avoir de la difficulté avec, puisqu'à la page 31, un personnage traite soudainement notre héroïne d'ange correctement : "Et toi, tu es un ange." Parfois, ça semble moins grave. "Une androïde", "une elfe" -- mais il demeure que ces formes ne devraient pas être utilisées. Si un jour un scénariste met en scène une marmotte de sexe masculin, l’appellera-t-il "un marmotte"? "Je suis LE marmotte que vous attendiez!" Mickey Mouse est-il UN souris parce qu'il est masculin? Saviez-vous que le mot "digital" en français ne renvoie qu'aux doigts? Dans le sens de "numérique", c'est fautif. Cette faute est tellement répandue qu'elle me rend fou, mais passons. À la page 6, nous avons la bulle suivante : "Mais la connexion directe à travers les capteurs digitaux est 150 fois plus rapide." J'ai tout de suite cru à une erreur, mais en observant, je me suis rendu compte qu'elle captait effectivement les souvenirs avec ses doigts. Incroyable! Le mot digital est bien utilisé, ici. Mais il porte à confusion puisque le sujet est un androïde. Pourtant, si cette erreur ne s'était pas infiltrée dans la langue moderne (mot calqué sur l'anglais 'digital', soit dit en passant), informatique ou pas il n'y aurait pas d’ambiguïté. Sinon, le scénario est correct. J'ai trouvé les phrases saccadées un peu étranges. L'album se lit très rapidement. La finale arrive trop vite, comme si l'auteur avait manqué de pages. L'idée est bonne, mais le développement de l'histoire laisse à désirer. Pas le pire album de la série, mais pas particulièrement bon non plus. Pour terminer, la phrase suivante, page 51 : "Si j'étais cynique, je dirais que quelque part, ils sauvent des vies car on sait combien les guerres de décolonisation font de victimes..." Hein? L'éradication de planètes entières coûte moins cher en vies que les guerres de "décolonisation"? J'ai dû louper quelque chose.Le 19/02/2020 à 10:48:56
Je me range un peu du côté du commentaire de kurdy1207 mais j'y ajouterais que j'y ai vu des phrases sans verbes, des fautes de syntaxes et des espaces manquants, un dessin moyen, des cases trop répétitives et souvent trop sommaires et une aventure un peu lente à démarrer, ce sont là les choses négatives que j'ai retenues de ce volume ainsi qu'une lecture trop rapide. Il y a un "je" dans la narration et je n'ai pas compris de qui il s'agissait. Le scénario nous offre une espérance pleine de désillusion. Un drame réussi dans la lignée de "A Scanner Darkly", film d'animation adapté du célèbre roman "Substance Mort" de Philip K. Dick ou même Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou 1984 de Georges Orwell, mais d'un niveau bien inférieur. Ce n'est que mon opinion.Le 24/01/2020 à 09:25:30
Une bonne histoire de robots / SF qui rassemble néanmoins plusieurs poncifs du genre. Mais quand le dessin est bon, et celui d’Elia Bonetti me plait bien (comme dans le T8 des maîtres inquisiteurs), même avec un scénario que je trouve un peu léger, on prend du plaisir. Ce n’est pas l’album le plus fameux de la série mais il vaut quand même d’être lu.BDGest 2014 - Tous droits réservés