Résumé: Carlotta est une vaste mégapole tentaculaire bâtie sur les lambeaux de l'Ancien Monde. Un monde glacial où la haine des hommes est entretenue par un empereur déchu du nom de Wolfgang Miyake. C'est dans cet univers instable et violent qu'évolue une histoire d'amour qui dépeint avec fougue la déchirure de deux êtres, un automate du nom de Jam et une fée inachevée par son créateur. Deux héros imaginaires qui s'aiment depuis des siècles et qui mettront tout en oeuvre pour se retrouver et conserver la pureté qu'ils portent en eux.
Baroque, merveilleux et décadence règnent en maîtres absolus dans cet album. Les auteurs nous entraînent dans un conte original, peuplé de ballerines, poupées, pantins et marionnettes, qui s'animent grâce au trait brillant et à la magie des couleurs de Béatrice Tillier alliés au souffle poétique de Téhy.
Les deux créateurs tirent ainsi les ficelles de ces petits personnages qui nous renvoient à la douceur de l'enfance, à la féerie des rêves, et qui ne manquent pas de nous faire penser à toute une littérature, de Collodi au Magicien d'Oz...
Je n'en pense pas moins que mon commentaire du premier album. Ce ne peut être une découverte vue qu'il s'agit d'une suite. On croit s'approcher du but mais non, j'ai peur de la suite. Magnifique!!!
Hugui
Le 01/03/2014 à 11:37:55
Série qui vaut surtout pour le romantisme de l'histoire et la luxuriance des dessins, des décors et des costumes. Cette fée automate inachevée ressuscitée par l'amour du petit automate touche, même si la fureur destructrice des hommes fait un peu cliché.
À lire pour l'émergence d'une dessinatrice.
Marion N
Le 11/06/2003 à 14:28:58
On ne voit d'abord qu'elle : la couverture. Quelle merveille !! : toute la beauté, toute la pureté, toute la magie de la fée automate sont rendues, de même que cet aspect glacé qui la rend distante, irréelle (contrairement à Jam).
L'histoire continue à travers les souvenirs de Jam et le temps qu'il vit au présent, alors qu'il vient de retrouver la trace de "sa" fée. Et le monde qui l'entoure est à nouveau au bord de l'abîme...
Le dessin de B. Tillier est toujours aussi beau et intense. Cette fois-ci, chaque fois que la fée paraît, elle est nimbée d'une lumière bleutée quia ccorche le regard et donne l'impression qu'en sa présence le temps est suspendu.
Vraiment magnifique.