- Informations sur l'album
- Ultimate agency
- Le requiem des chiens galeux
- 1
- 2.92/5 (24 votes)
- Europe
- Polar, Thriller
- 36859
- Corteggiani, François
- Verdier, Sébastien
- Blanc-Dumont, Claudine
- 06/2004
- 06/2004
- non coté
- Glénat
- Grafica
- Grand format
- 2-7234-4331-0
- 46
- 23/06/2004 12:44:18 (maj 06/05/2013 18:28:09)
- La chronique
-
Par T. Pinet
< i>L'Ultimate Agency, l'agence de détectives pour "cas désespérés", propriété de Louis Bama, assiste le capitaine Jack Draghana du NYPD pour démêler une histoire d'assassinat de clochard. La victime ? Le propre frère du capitaine. Explosions, complot, intrigue, belle secrétaire et cigares au programme.
Une enquête suffisamment obscure pour se dérouler sur plusieurs tomes, un détective bourru et truculent (un peu trop ?), une secrétaire plutôt avenante, le tout scénarisé par Corteggiani, il n'en faut pas plus pour donner envie de jeter un coup d'oeil sur ce "polar de l'été".
Si nous rentrons rapidement dans l'histoire et l'intrigue, par la suite le rythme baisse pour s'enliser au stade du "Mais quel est donc cet individu dont on ne nous montre jamais le visage et qui veut tant de mal à notre sympathique équipe ?" Le récit piétine donc et rien ne nous permet de patienter sereinement. Les personnages, stéréotypés à outrance, ne justifient pas de présentation plus poussée et les expressions imagées à la mode Mike Hammer fusent de partout en trop grand nombre pour être appréciées. Et ce n'est pas l'appât d'un sombre complot contre les rescapés d'un commando américain en Afghanistan, décidément trop gros et trop d'actualité, qui va arranger les choses.
Le dessin plein de promesses de Verdier, dont c'est le 1er album, permet une lecture agréable et assez fluide pour satisfaire l'amateur estival et oisif peu exigeant.
Tout cela nous donne une bande dessinée un peu fade dont la suite devra être plus pimentée et moins poussive pour tenter de nous convaincre.
- Les avis
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altobar
Le 26/09/2004 à 11:04:38
Du très bon. Ce privé bedonnant me rappelle un certain Philip Marlowe... Le thème est connu, certes, mais très bien traité. Le dessin m'a séduit par sa quasi ligne claire rappelant Jacobs dans les couleurs sombres et crépusculaires.
Dans ce tome I l'histoire est juste plantée, et on est déjà attaché aux personnages principaux. Il y a du Nestor Burma dans bien des attitudes. ça fait du bien de lire une BD de Corteggiani, dans laquelle il donne vraiment le meilleur.
E X C E L L E N T !
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