Résumé: Le procès de l'une des plus grandes pollutions pétrolières de l'histoire.
Pendant vingt ans, la compagnie pétrolière Texaco, aujourd'hui rachetée par Chevron, a exploité l'or noir en Amazonie équatorienne. En 1993, les pétroliers américains ont quitté le pays en laissant derrière eux un des pires désastres écologiques au monde.
Emmenés par l'avocat Pablo Fajardo, 30 000 paysans d'Amazonie se battent en justice pour obtenir la dépollution de leur terre.
Un récit à la Erin Brockovich, où l'on suit le combat de Pablo Fajardo - qui a subi des attaques du FBI, de l'État américain - contre la multinationale texane.
Il s'agit du genre de livre qu'on ne lit qu'une fois, puis qu'on passe à d'autres en les forçant à le lire. Ou qu'en emprunte en bibliothèque. Parce qu'il _faut_ absolument le lire, c'est indispensable.
On y découvre les dégâts que la société Texaco (aujourd'hui Chevron) a fait en Amazonie lorsqu'ils ont foré partout pour y extraire du pétrole. S'en suivent depuis plus de 30 ans aujourd'hui la lutte et les poursuites judiciaires par les peuples autochtones et leurs avocats (dont le principal est le scénariste du livre). Et grâce au pouvoir du grand capital, rien n'est encore réglé, la multinationale n'ayant jamais payé son amende de 9 milliards de dollars, grâce à d'ingénieuses magouilles.
C'est tout bonnement incroyable et révoltant.
Vive la mondialisation, le mépris de la terre et des petites gens à exploiter.
PS : je ne suis pas du tout fan du dessin, mais le livre est à prendre comme un documentaire où le dessin ne vient qu'appuyer (sans être totalement indispensable) les propos.