Résumé: Cinq années ont passé depuis les événements du précédent volume. Algernon Woodcock, devenu professeur d'anatomie, est appelé en tant qu'expert sur une Étrange affaire : dans un monastère de l'île d'Arran, une femme est accusée d'avoir assassiné sept jeunes filles dans des circonstances particulièrement troublantes. Une nouvelle fois, le destin d'Algernon bascule dans l'irrationnel.
Lu hier soir, du mal a me rappeler ce qui c'est passé.
Un nouveau cycle, deja !! alors que le premier etait très confus ! l'atmosphère est très bonne, les dessins de Sorel très bien, mais niveau scenario, c'est a revoir, les mondes fantastiques sont difficilement compréhensibles surtout celui la.
Peu de chose dans ce nouveau tome, une ile, une histoire, très rapide, on avance pas, les personnages évoluent très peu.
dommage
kristok
Le 06/06/2004 à 18:10:22
Cette histoire est dans la lignée des 2 autres.
On retrouve tous les personnages des 2 premiers. Algernon est à nouveau confronter au mystique.
Cet épisode met en place l'histoire qui devrait se terminer avec maestro dans la seconde partie.
Un bon moment et j'attend la suite.
vacom
Le 22/05/2004 à 13:39:35
Après un premier diptyque de très grande qualité mais qui n'avait pas vraiment fait l'unanimité en raison d'un scénario souvent difficile à comprendre, voici donc la première partie de Sept coeurs d'Arran, le nouveau cycle des aventures d'Algernon Woodcock. Autant le dire de suite, ceux qui n'ont pas aimé le premier cycle auront peu de chances d'aimer celui-ci. Meme si l'intrigue ne parait pas aussi complexe que précédemment, on retrouve les mêmes éléments. Des personnages inquiétants et mystérieux, un fantastique bien présent, une ambiance incroyable (grace à une narration originale qui repose sur une mise en place des éléments fort calme, contemplative),...
Sauf que ce nouvel album est encore meilleur que les précédents et ce pour une seule raison. Sorel n'a jamais été aussi bon. Je le considérais déjà comme un des (si pas le) meilleurs dessinateurs tous genres confondus mais là il se surpasse. Son trait tortueux et tourmenté est égal à lui-même: on vit les personnages et tout parait incroyablement vrai. Et sa mise en couleurs est superbe, créant une atmosphère absolument glauque rarement vue en BD. Et les quelques pages aux teintes vertes, à l'image de la couverture, sont surprenantes mais vraiment réussies. Les nuances que Sorel parvient à rendre dans ses couleurs, et en restant dans une meme gamme de tons très réduite sur une meme planche, forcent vraiment le respect. Mon admiration pour ce très grand artiste n'en est que renforcée.
Bref, une série indispensable qui mériterait la note maximale (mais gardons là pour la suite qui, je l'espère, sera encore meilleure).