Info édition : Noté "Première édition". En fin d'album une postface de Neil Gaiman (4 pages) et une note de l'éditeur, Denis Kitchen (3 pages) les deux datée de janvier 2006.
Résumé: Will Eisner fait de New York et de ses habitants les personnages d'une pièce de théâtre plus grande que nature. Muets ou diserts, instantanés ou développés en plusieurs planches, l'auteur révèle toute la finesse et l'intelligence dont il savait faire preuve. La faune exubérante campée sur les perrons d'immeubles populaires, les gamins des rues, tout devient matière à raconter la vie. Celle des gens. Celle qui compte...
New York, ses blocs, ses immeubles, ses rues, ses odeurs et surtout, la vie de ses habitants et leurs histoires de tous les jours. Will Eisner nous peint, une fois encore et avec un immense talent, ces petits riens du quotidiens, ces malheurs invisibles et ces scènes prises sur le vif. A travers une galerie de portraits attachants, il nous raconte New York. Une grille d’aération dans la rue, une porte d’immeuble, des escaliers menant au perron d’une maison, un lampadaire qui sert de refuge, une poubelle… servent de point d’ancrage au parcours de vie de ses personnages. Les thèmes des histoires s’enchaînent avec naturel et on ressent le temps qui passe. On est dans la vie ordinaire de gens ordinaires pour lesquels, bien souvent, le quotidien est difficile. Le dessin est d’une grande finesse et les expressions des personnages traduisent toutes les émotions de la vie. Will Eisner brosse sans concession le portrait de la ville qu’il aime et qu’il nous fait aimer aussi. Ce récit au fil de l’eau est plein de poésie et nous fait forcément penser au New York de Woody Allen.