Résumé: Kate Walker ne devait passer que quelques heures à Valadilène, au coeur des Alpes françaises. Le temps pour l'avocate new yorkaise de finaliser le rachat de l'usine d'automates Voralberg pour le compte de son client Universal Toys. Mais elle comprend rapidement qu'il reste un héritier en vie et, pour retrouver Hans, elle n'a d'autre choix que d'entamer un voyage à travers les décors et l'histoire du XXe siècle, au fil des rails d'une aventure qui doit toute sa poésie et son rythme au célèbre Benoit Sokal.
Pour la toute première adaptation de son jeu-culte en bande dessinée, le célèbre créateur de Canardo et l'Amerzone, a choisi de revisiter Syberia pour proposer une version alternative au lecteur, parfait prélude au troisième opus et écrin idéal pour le dessin de Johann Blais, un jeune dessinateur choisi par Sokal lui-même.
Fan des jeux; et surtout du 1er, j'étais heureux de découvrir une suite en bd, même si le dessin me génait, notamment par une qualité que je trouvais très inégale selon les cases, rappelant parfois de bien mauvais "roman-photo". Le scénario pouvait apporter quelque chose, même si la case obligatoire IIIe Reich vu les dates méritait d'être bien mieux creusée, notamment sur les pensées d'Hans qu'on a besoin d'entendre !?! L'Histoire est bien trop courte, et cherche à trop vite reboucler avec le début du jeu (racontée une énième fois au début et fin de la BD), au point de s’amputer de beaucoup d'occasions... Finalement, il n'y a pas grand chose de neuf, et je ne trouve personnellement mon intérêt que dans le carnet de fin. Face à si peu d'ambition, il ne me reste que la surement fausse impression que la non implication de Benoit Sokal dans le dessin n'est que par pur esprit de "goodies" de jeu vidéo, en reposant son créateur un maximum... Les amoureux du 1er jeu qui semblent se plaindre des choix de la 3D hors d'age sur les sites spécialisées risquent de se sentir toujours orphelins. Nous voulons du Sybéria avec ambition !