Le 26/12/2024 à 10:05:11
"Brooklyn station terminus cosmos" (Mais vous ne trouvez pas comme moi que le titre déchire sa race!!!!) conclut l'histoire débutée par le précédent album. (Bon, les 2 futurs opus seront, aussi, dans la continuité de ces 2 là).... Mézières, comme toujours, fait des miracles graphiques et il sublime le centre Georges Pompidou dans un moment assez magique de l'histoire. Mézières a, également, ce que j'aime à appeler "l'art du visage". Chacun de ses visages sont différents, caractérisant à eux seuls un trait du personnage. Même ceux qui sont secondaires, même ceux qui ne sont que des silhouettes. Et Mézières sait construire le mouvement, la rythmique mais aussi les lieux clos comme les grands espaces. Cet artiste est un génie. Question narration, tout est dans la continuité de l'opus précédent. Et les vrais méchants de l'espace ne le sont pas vraiment (juste deux idiots genre voyou ignare qui veulent vivre en volant) alors que tout ce qui orbite autour des actions menés par les 2 idiots sont ce qu'il y a de pire en l'humanité. Valérian comme toujours subit et agit selon les ordres et en homme d'action. Il est savoureux de le voir se faire enguirlander par sa Laureline qui mine de rien est jalouse... Quand à Laureline, c'est elle qui dénoue l'intrigue en utilisant son corps et sa sensualité pour solutionner le quiproquo galactique. Et vous verrez une Laureline dominatrice. Et mon dieu que vous n'êtes pas prêt. Là encore, Christin raconte quelque chose : malgré toute la spiritualité et les philosophes qui peuvent être source de questionnement ou de cheminement pour le meilleur de soi ( et l'opus est d'un grand verbiage en ce sens), c'est bien les bas instincts qui font que l'être pensant (présent ou futur) se construit pour se détruire. Et moi j'aime les BD qui me font réfléchir avec légèreté sur la condition humaine. La série, depuis ce dyptique, choisit désormais ce chemin là.Le 09/03/2016 à 15:56:09
Mêmes remarques qu'au tome précédent. On reste sur Terre et une partie du mystère va être levée. Beaucoup d'autodérision dans ce volume avec en prime une Laureline toute de cuir vêtue. 8/10.BDGest 2014 - Tous droits réservés