Info édition : EO française cartonnée de Dargaud. Noté "Février 1978 Dépôt légal : 1er trimestre 1978". En France le tome 3 est paru avant le tome 2.
Résumé: Jonathan reprend vie doucement, accueilli dans un village tibétain. Il écrit ses pensées, ses sentiments et, c'est dans ce calme qu'il devine une présence. Il a l'étrange sensation de ne pas être seul alors qu'il ne voit pourtant rien ! Et puis, à force de curiosité et de patience, il surprend une enfant sauvage qui mange son repas, qui visite sa maison, et qui dessine dans son cahier. Intrigué et inquiet pour la fillette, il cherche à savoir qui elle est et ce qui a bien pu arriver ! Mais personne ne le sait, sauf peut-être la sorcière qui lui parle de Dzongzong, homme occidental qui pourrait bien connaître l'histoire de cette enfant.
Cet album clôture la fin de la première période de Cosey que j'aime à appeler période "Tintin" puisque Jonathan est prépublié dans le journal.
Et bon dieu que j'aime cet album!
Car les images toujours silencieuses et contemplatives arrivent à maturité avec les défauts d'un auteur en construction notamment sur les personnages et les émotions dans les corps et les visages. et cette dualité offre une œuvre de jeunesse généreuse.
Car l'histoire est narré dans le crescendo d'une multiplicité de détails mis en scène dans un temps apaisé de silence et d'espace exiguë malgré les montagnes.
Car les personnages secondaires racontent des brèves de vie ou les émotions de chaque suffisent à les densifier: le penseur rieur, la paysanne amoureuse, le percepteur spirituel. Cosey commence à narrer sans dire de mots, juste en construisant autour d'arcs narratifs émotionnellement simples.
Car, enfin les mantras qu'utilisent Cosey depuis le début de la série pour son cadrage ont enfin un sens. L'auteur nous narre le conte d'un animal qui se transforme en princesse. D'ailleurs il ne réutilisera plus cela par la suite.
Et tous ces petits éléments visuels comme narratifs construisent, à elles seules, une atmosphère délicieuse. L'histoire est un tantinet too much, trop pétris de bons sentiments....certes. Mais peu importe...Cosey a enfin trouvé sa voie...celle d'être un conteur humaniste privilégiant l'histoire avec un petit h.
6350frederic
Le 20/07/2010 à 19:42:30
C'est vrai qu'il est gentil , plein de bonnes intentions ce hero mais le cool au Tibet me ramene des annees en arriere ou les babas " petard " aux levres voulaient refaire le monde , cela me parait kitsch et depasse et le dessin parait triste , bancal meme les rhodondendrons paraissent " moches " pour des belles fleurs , vraiment moyen ;
solcress
Le 03/03/2006 à 01:04:19
dans les 3 premiers opus jonathan essaie de retrouver la memoire en retournant sur les lieux où il l'à perdue ... le Tibet .
bien sûr le dessin à vieilli , bien sûr jonathan est trop ! trop humain , trop doux , trop gentil , trop attachant , trop näif , trop parfait quoi . bien sûr le tempo est lent ...mais la magie opère toujours . l'ambiance est toujours bien presente . et les accompagnements musicaux qu'il preconise, semblent avoir étés composés par lui . J'ai appliqué son conseil avec tangerine dreams , mike oldfield et pink floyd ... essayez , c'est magique !