Le 02/02/2025 à 09:43:41
On considère Jacques Martin comme l'un des trois auteurs à être les chefs de file de la ligne claire (Avec Hergé et Edgar P Jacobs)? Cet album le prouve. Quels précisions! quels soucis du détail! Jacques Martin est un stakhanoviste de la minutie. Est ce que c'est beau ? Oh oui! Est ce que cela fait BD? Mouais....Les cases sont trop petites pour admirer ce qui ressemblent à des lithographie. Les mouvements sont trop illustratives et la narration (utilisation de la planche, formes différentes des cases) n'utilise pas encore vraiment les codes de la BD. Par contre et contrairement au 1er opus, il y a une vrai histoire qui se raconte tout le long des 64 planches. Alix est un succès. Martin a désormais les coudées franches. Et ça c'est tant mieux. Question histoire, c'est à peu prés pareil. Certes cette histoire a été publié en 1949 dans le journal Tintin mais le lecteur de 2024 a déjà lu et relu cette histoire là: Un ancien méchant du héros devient demi dieu dans une secte pour des raisons mercantiles avant tout. Il y le héros qui devient espion et ,bagarres après bagarres, arrive à la base secrète du méchant pas beau et puis fera tout exploser....On dirait un scénario à la James Bond et même dans "Alix Senator" on a une histoire comme ça, tout pareil, en Egypte. Et, en fait, Il y en a plutôt deux histoires dans ce tome car Alix aura été, avant Alexandrie, en Gaule. Et Alix est témoin de la défaite de Vercingétorix à Alésia. Bon, en 1940, on croyait encore que les celtes de Gaules faisaient des sacrifices humains, avaient des cornes sur leurs casques et Martin réitère ses propos là dans ce segment de l'histoire. Normal quoi. Il n'empêche que mon plaisir de lire fut total durant ce segment: On en sait plus sur Alix, ainsi que son rapport avec César et les personnages secondaires sont mieux brossés. Et puis il y a Alésia et Vercingétorix bien sûr. Bref j'ai énormément aimé le passage d'Alix en Gaule alors que je me suis terriblement ennuyé en Alexandrie.Le 02/01/2025 à 11:48:15
Un des meilleurs albums si on excepte le dessin encore rudimentaire. Le scénario est en effet excellent, très rythmé, et jette quelques lumières sur les origines d'Alix. Un bémol : la réaction naïve d'Alix à la reddition de Vercingétorix et le fait qu'il n'ait pas du tout, mais alors pas du tout la même tête que dans "Vercingétorix". Mais enfin, c'est la faute de J. Martin à la production de "Vercingétorix", pas au moment du "Sphinx d'or"...Le 21/11/2015 à 20:35:06
Le scénario est classique et efficace. En 52 avant Jésus-Christ, Jules César a reçu un sphinx en or avec un message révélant que des romains d Alexandrie disparaissent mystérieusement. Alix part enquêter et s infiltre dans le temple d Efaoud où s organise une mystérieuse secte. L intérêt majeur du scénario vient de la première rencontre entre Alix et le jeune égyptien Enak et l intérêt du dessin émane de la précision des sites égyptiens.Le 01/06/2008 à 10:13:07
Ce second album de la série gagne déjà en maturité avec un scenario plus consistant et cohérent. Tous comme les dessins. Alix nous transporte de la Gaule à l'Egypte des Ptolémée afin de démasquer l'identité d'un mystérieux personnage qui menace le pouvoir de César. Jacques Martin réunit à nouveau les bons ingrédients d'une excellente bande dessinée d'aventure, ce qui ne peut que ravir le lecteur !BDGest 2014 - Tous droits réservés