Info édition : Édition limitée à 999 exemplaires et 49. HC contenant les planches crayonnées et les planches encrées en vis à vis.
Noté "Première édition".
Résumé: 1935. Nora Stalle, pilote intrépide et expérimentée, est employée par Air Zénith sur ses liaisons postales aériennes. La compagnie veut frapper un grand coup publicitaire : un raid aérien vers l’Extrême-Orient, et choisi Nora pour être la pilote du Caudron Simoun spécialement équipé pour cette aventure. Un nouveau mécanicien lui est assigné comme compagnon dans le raid, Théo Norville. Un mécano doué qui se révèle vite avoir du tempérament, une grande gueule, libertaire, avec un penchant marqué pour la bouteille...
Au retour de Berlin-Tempelhof lors d’un vol postal de routine, leur avion est pris en chasse pas un redoutable Henschel de la toute récente Luftwaffe. Si Nora ne sait pas pourquoi on veut l’abattre, ni pourquoi le contre-espionnage allemand s’acharne sur elle, les exactions de ce Reich de plus en plus nazi dans une Europe en crise ne semble plus étonner.
Mais c’est au cœur des steppes de l’Asie Centrale soviétique que Nora et Théo rencontreront leur destin, sur la route d’un Orient qui leur paraît de plus en plus éloigné.
A
u printemps 1935, Nora Stalle et Théo, son mécano, tentent d’accomplir le raid aérien Paris-Saïgon-Shanghaï, pour le compte des entreprises Caudron-Renault et Air Zénith. À bord de leur Caudron-Simoun - premier avion de tourisme à atteindre les 300 km/h -, ils ont d’abord traversé l’Europe occidentale. Au début du deuxième volet de leur périple, on les retrouve prisonniers des Kazakhs, qui comptent bien en faire une monnaie d’échange dans le conflit qui les opposant à la Russie. Puis se succéderont tempête de sable, Bangkok, la Chine, mission d’espionnage, embuscade, l’Indochine, le Cambodge, le tout ponctué de diverses rencontres et d’immersions dans des conflits locaux.
Il s’agit du deuxième pan du diptyque L’Aviatrice, Aventures orientales, après Nora, paru en 2014. Au scénario, officie Étienne Borgers, au parcours plutôt épisodique dans le neuvième art, qui a laissé son nom sur quelques albums de Natacha. Au dessin c’est François Walthéry, créateur de l’hôtesse de l’air susmentionnée, qui régale les regards de son trait classique et tout en rondeur, ainsi que de la féminité affichée, néanmoins sans ostentation, de son héroïne. Le graphisme est sans audace, mais sans déception pour autant.
Le bât blesse plutôt sur le plan narratif. D’une part, la séquence vol/ravitaillement/cérémonie d’accueil/petite péripétie au sol se répète trop et induit un ennui certain. D’autre part, les exposés nombreux, longs et successifs des tensions guerrières ou révolutionnaires traversées par les personnages sont plaqués artificiellement sur la trame du voyage en avion. Ils alourdissent les dialogues et n’apportent rien à l’histoire, si ce n’est de la confusion. Il aurait fallu choisir entre le récit d’aventure ou le témoignage historique.
Même si la jeune femme intrépide et son débauché de mécanicien sont attachants, si certaines scènes sont réussies, ou si les clins d’œil à Hergé (Les Cigares du pharaon et Le Lotus bleu) sont sympathiques, au final, cet album manque cruellement de rythme, d'unité et d'identité.
Les avis
chato40
Le 29/06/2017 à 09:55:18
Pas vraiment d'histoire, une succession de scènes similaires, peu de liant.
Trop, trop.... de dialogue avec des bulles interminables, presque plus grosse que la case réservée au dessin : ) !!
Déçu par cet opus où l'on s'ennuie.
sting.c.m
Le 01/01/2017 à 15:37:39
Dessin très faible, toutes les perspectives de l'avion sont fausses!
Histoire dispensable pour ne pas dire quelconque.
Grosse déception que cet album.