Info édition : Contient l'OGN The New Deal (2015). En fin d'album, un dossier histoire et une interview de l'auteur.
Résumé: Dans les années 1930 à New York, le Waldorf Astoria est l'hôtel le plus prestigieux de tout Manhattan. Quand Nina, une charmante femme et son cortège de la haute-société font irruption dans ce temple du luxe, l'établissement est frappé par une série de vols mystérieux à laquelle se retrouvent mêlés Frank, un jeune groom, et Theresa, une femme de ménage de couleur. L'affaire devient très problématique, et le duo doit rapidement se faire confiance pour découvrir la vérité tout en naviguant constamment entre ces deux classes que tout oppose.
Lauréat d'un Eisner Award, Jonathan Case (Dear Creature, Green River Killer) signe un roman graphique tout en subtilité à la dimension politique et sociale. À travers son intrigue faussement légère et ses personnages criants de vérité, The New Deal explore les relations humaines, les disparités de classes et les tensions raciales, et capte avec une grande justesse l'esprit de l'époque qu'il décrit : la Grande Dépression des années 1930.
Le titre pourrait nous faire croire qu’on va se lancer dans une lecture macro-économique pour nous expliquer le plan de Franklin Delano Roosevelt afin de faire sortir les Etats-Unis de la Grande dépression commencée en 1929 par le krach de Wall Street. Il n’en n’est rien.
C’est plutôt une évocation à la manière d’une pièce de théâtre dans un grand hôtel mythique de New-York en 1936 à savoir le Waldorf Astoria. Bref, c’est plutôt une toile de fond d'une certaine époque aujourd'hui disparue.
Le dessin en noir et blanc est proche de celui de Will Eisner et c’est certainement plus que correct. A noter des petites touches bleutées qui font du bien pour les yeux. Cela a un charme assez rétro.
La moralité ne sera pas forcément de mise notamment pour le dénouement de ce récit. Cela tourne autour de 3 personnages principaux: un groom à la Spirou, une femme de ménage black et une belle femme de la haute society assez frivole. Il est vrai qu’il peut se passer des choses pour le moins incongrues dans les chambres de ces hôtels de luxe.