Résumé: Suivant les malles de Malabarte venant de Gênes, Queue-de-Cerise les voit aboutir au château de Tourneuve. Après avoir testé la sécurité entourant ses murs, et constaté que les gardes plaisantent peu avec les touristes trop curieux, elle apprend que le château appartient à Stéphane Palankine, collectionneur d'art richissime. C'est au même Palankine que Malabarte fait son rapport sur les évènements de Gênes (voir Libellule s'évade). Il en conclut que la manière d'introduire la popaïne en France est devenue trop risquée pour lui, et réclame à Palankine de nouvelles instructions, que celui-ci lui promet à la prochaine soirée qu'il organisera au château. Pendant ce temps, à court de liquidités, Gil et Libellule attendent dans leur hôtel que Crouton, aidé de la police italienne, finisse par les retrouver. Celui-ci, supposent-ils, les ramènera en France, où ils ont un besoin urgent de se rendre. Effectivement, Crouton les arrête et leur fait passer la frontière. Mais ses deux prisonniers se débarrassent de lui, et rejoignent Queue-de-Cerise à Paris. Celle-ci leur explique qu'après avoir effectué une visite guidée du château, elle a compris comment la popaïne était écoulée : elle est remise par Palankine lui-même à ses revendeurs durant la visite, dans des enveloppes censées contenir des reproductions de ses œuvres d'art. Libellule apprend alors d'un journal que Palankine doit organiser une réception extraordinaire à l'occasion de l'entrée d'un tableau de Rembrandt dans sa collection. Gil y voit l'occasion de s'introduire dans le château. Ils profitent de l'arrivée de deux invités grecs pour les enlever et prendre leurs places : Libellule joue le rôle d'un artiste, Jourdan celui de son ami et mécène. Malgré les gaffes de Libellule dans le domaine de l'art moderne, ils arrivent au coffre de Palankine et subtilisent son livre de compte. Repérés par Nello Malabarte, qu'ils neutralisent pour un temps, ils sont capturés par les hommes de Palankine. Celui-ci veut récupérer le livre que les deux compères ont dissimulé : afin de les faire parler, il les fait passer au torréfacteur d'opium. À cet instant, la police, alertée par une lettre de Jourdan remis aux deux Grecs qui ont été relâchés, interrompt la soirée de Palankine. Les sbires de ce dernier préfèrent prendre la fuite plutôt que d'éliminer Libellule et Gil. La police les libère, et Jourdan remet à l'inspecteur Crouton le fameux livre de comptes. Sur ce, il appelle la rédaction de France-Lundi, où se trouve Queue-de-Cerise : celle-ci devait négocier la primeur de l'évènement auprès du rédacteur. La carrière de l'agence Jourdan est lancée.
Bon scénario - avec une Queue-de-Cerise en pleine forme, et avec une anomalie scénaristique de Tillieux (fatigué ?) : (p10) Palankine annonce qu'il fait une réception en l'honneur d'un tableau de Rubens qu'il vient d'acheter… Et ne parle plus ensuite que d'un Rembrandt (p23) dans le journal - et pendant la réception ( p28 et p34 et 35.
minot
Le 04/05/2015 à 14:35:51
Suite directe du premier tome avec lequel il forme un diptyque, cet opus s'avère nettement meilleur. Si le dessin est de qualité égale, l'humour est plus percutant (les scènes où Libellule doit se faire passer pour le peintre grec sont vraiment drôles) et le scénario plus abouti, avec un suspense mieux dosé. Un album d'un très bon niveau.