Résumé: Bienvenue dans la ligue : une communauté secrète où les voleurs évoluent parmi les gens normaux ! À l’école de la Ligue des voleurs, pas de grammaire, ni de mathématiques. À la place, cours de tir, maniement des munitions, étude de la cryptographie et infiltration. Objectif : devenir le meilleur braqueur de la promotion.
Pour Clémence, ça ne devrait pas poser de problème. Fille de deux fameux bandits de la Guilde, elle a le talent de son père et la classe de sa mère.
Sauf que Clémence a un secret : elle préfère largement étudier la biologie à la bibliothèque plutôt que de braquer des banques avec style.
Mais lorsqu’on fait partie de la Guilde, on se doit de respecter certaines règles : pas de contact avec le monde « normal », pas d’amis en dehors de la communauté, c’est un engagement total qui est pris très au sérieux.
Pour Clémence, c’est le début d’un dilemme.
Comment ne plus vivre dans l’illégalité et ne pas décevoir ses parents pour qui la réussite rime avec dynamite ?
L
e matin, la mère de Clémence charge sa voiture de dynamite, grenades à fragmentation et autres explosifs avant de déposer sa fille devant un tunnel d'égout sous un terrain vague. C'est l'entrée d'une étrange école où l'on apprend des matières comme la cryptologie, l'intrusion, l'évasion, la subtilisation du contenu des poches d'autrui... Par sa naissance, l'adolescente appartient à la Ligue des Voleurs, un monde secret dont le code est implacable : pas de contact avec les gens "normaux". Or, malgré ses résultats brillants, Clémence aimerait aller dans une école traditionnelle, apprendre la géographie et la littérature, avoir des amis qui ne sont pas des futurs collègues. Un jour, elle se rend en cachette à la bibliothèque municipale, durant les heures d'ouverture. Et c'est là qu'elle rencontre une fille de son âge.
Après les romans d'Anthony Horowitz et les Harry Potter, les écoles cachées pour métiers extraordinaires sont un classique de la littérature jeunesse. Maïa Mazaurette reprend donc les poncifs du genre pour élaborer un scénario sympathique et dynamique conforme aux préoccupations de son lectorat : la quête de la normalité, les problèmes familiaux, le difficile choix de l'orientation professionnelle... La Ligue des Voleurs se dévore comme un bonbon pétillant au coca, avec le même plaisir éprouvé à la lecture des aventures du célèbre petit sorcier. Aux pinceaux, Céline Liégeois compose un univers doux et vivement coloré, avec un dessin entre le manga et le franco-belge et des couleurs qui claquent, ainsi que tout un jeu de glacis majoritairement au jaune-indien qui donne un ton chaleureux et lumineux à l'ensemble. Les scènes, même les plus sombres, sont éclaboussées de lumière.
Un récit trépidant, un palette multicolore qui ravit l’œil, la Ligue des Voleurs est un joli cocktail détonnant. Annoncé comme un récit complet, il laissera donc le regret de ne pas creuser un peu plus le monde ainsi créé.
La preview
Les avis
paillasse71
Le 13/04/2016 à 22:24:25
Rien de bien folichon pour cette nouvelle série qui montre la vie d'une école de voleurs et plus particulièrement la petite Clémence, la petite héroine rebelle de cette Ligue des voleurs. L'histoire est plus que moyenne et le dessin à certains moments assez illisible. L'heroine plairait aux petites filles mais rien de bien inoubliable au final. Bref, pouvait mieux faire au vu de l'idée originale.