Le 31/12/2016 à 17:43:50
Peu après la sortie du 1° tome, je l’avais d’abord emprunté sans conviction en médiathèque ; puis réemprunté quelques mois plus tard car quelque chose d’indéfinissable m’avait accroché. Idem avec le 2°. Et j’ai fini par les acheter tous deux en attendant le tome 3… Au final, "Horacio d’Alba" me laisse une très bonne impression, infusée lentement mais durablement. Un contexte historique trouble vraiment bien exploité (ces académies de duel ont-elles existé ou n’est-ce que pure fiction ?), des personnages solides, des scènes dantesques et un récit à la première personne dont la narration au passé nimbe de légende et de nostalgie ces aventures. Seul le dessin ne m’a pas toujours enthousiasmé, trop irrégulier dans la représentation des visages, les profils et les faces d’un même personnage n’étant pas toujours raccords. Mais les décors et les ambiances souvent crépusculaires sont très réussis. Une série de qualité. A lire!Le 19/01/2016 à 14:50:28
On ne l'espérait plus. Mais c'est la bonne surprise de la rentrée ! Après les deux premiers opus parus chez 12bis, le troisième sort chez Glenat. Bon, peu importe. Ce qui importait, c'était de finir cette histoire assez originale s'agissant du contexte. Je me suis posé la question, tout au long de l'histoire, de savoir si le contexte était historique, ou totalement inventé. Au final peu importe là aussi, seul compte le plaisir de lire une histoire très bien racontée et prenante. Trois petits bémols : - Le dessin des deux premiers tomes était sublime ; pour ce troisième tome, c'est pourtant le même dessinateur, mais son dessin est moins précis par moments (certains visages, notamment). - Dans une histoire en 3 tomes, la psychologie des personnages est forcément limitée à sa plus simple expression. On aurait aimé que l'histoire s'étale sur plus d'albums, pour apprendre à connaitre ce petit monde et à s'y attacher (Horacio, son fils Julius, La Grise). - Les personnages sont un brin trop caricaturaux ; le maitre duelliste (qui épargne à son peuple les affres de la guerre, mais qui est bien content de pouvoir compter sur des esclaves), le fils rebelle Julius (qui est pour la démocratie du peuple, mais fraye avec un sénateur, en bon fils de), le forcément méchant cardinal (ah, si l'Eglise n'existait pas, que deviendraient les scénaristes...). Dommage de quitter cet univers, au final, alors qu'on aurait bien voulu que l'histoire continue.BDGest 2014 - Tous droits réservés