Le 31/10/2020 à 09:58:03
Je suis convaincu par le style de cet artiste canadien depuis un certain Winter Road et surtout Jack Joseph, soudeur sous-marin. Pour autant, l'univers qu'il décrit est assez complexe mais pas dénué d'intérêt. La psychologie sera de mise. On fait la connaissance d'un petit garçon de 9 ans mi-humain, mi animal, qui a perdu ses deux parents, quand il est pris sous son aile par un mystérieux personnage assez taciturne et dont on ignore les véritables intentions. On est très vite embarqué par le récit. Je commence à apprécier le style graphique si particulier de Jeff Lemire, où l'on observe la grande variété de son trait. Il donne vraiment de la consistance à cette œuvre assez ambitieuse. A noter qu'après The Witcher, Netflix s'intéresse fortement à l'adaptation de ce comics. Robert Downey Jr serait même de la partie. C'est dire ! Il reste à voir si l'adaptation sera réussie avec cette historie des plus atypiques.Le 14/02/2017 à 15:03:33
Il y a de ces BD qui nous frappe par leur couverture, qui nous attire sans savoir pourquoi. C'est sur le Blog de Jérôme D'une Berge à l'autre que j'ai découvert ce comics. La couverture m'a tout simplement fascinée. Ce jeune garçon aux bois de cerf. Cette tâche de chocolat au bord de ses lèvres (que j'ai d'abord pris pour du sang) et ce regard, ce p***** de regard effrayé, perdu. Un comics plein de promesses en somme. L'histoire est celle de Gus, une jeune garçon mi- homme, mi- cerf qui vit caché dans les bois avec son père depuis qu'une mystérieuse épidémie tue tout le monde sur la Terre. Si cela vous rappelle The Walking Dead, c'est normal. L'intrigue est top, pleine de rebondissements. Ce tome 1 prend un bon rythme et donne le ton de la série. Ici, pas de zombie! Juste des enfants hybrides nés après l'apparition de la fameuse épidémie. Les personnages sont donc plutôt atypiques. Gus est attachant mais très naïf (on sent qu'il a vécu dans les bois bien à l'abri). Personnellement, j'ai préféré le personnage de Jepperd. Ce personnage renferme une part d'humanité cachée sous une grosse couche de violence et d'alcool. Parlons en de l'humanité tiens? Les "méchants" dans ce Comics sont finalement les êtres humains car les hybrides eux, ne demandent qu'à vivre leur vie! Et si je pousse ma réflexion à la mort moi le nœud jusqu'au bout, dans The Walking Dead les "méchants" sont aussi les Hommes et non pas ces pauvres zombies contaminés qui ne demandent qu'à se nourrir et n'avaient rien demandé à personne?! Bon, je referme ma parenthèse philosophico je sais pas quoi et je reviens au Comics. En ce qui concerne l'écriture, j'ai trouvé les dialogues brefs mais efficaces. La narration est judicieuses. L'esthétique est typique des comics avec des traits marqués et des couleurs sombres. Il y a néanmoins beaucoup de violence et le budget hémoglobine en vue de l'adaptation d'un éventuel film pourrait être conséquent (âme sensible s'abstenir). Ce Comics est d'ailleurs pensait comme un film au niveau du découpage des plans et des scènes. Bref: Un début prometteur, affaire à suivre. https://aufildesplumesblog.wordpress.com/2017/03/22/sweet-tooth-de-jeff-lemireLe 20/11/2016 à 21:34:02
Indispensable! Voilà ce qu'on attend quand on est passionés du 9ème art! Sombre scénario‚ dessins surprenants mais tout passe par le regard des differents protagonistes(+_+) Un must dans le genre qui ne laisse pas insensible. Vivement le tome 2... 10/10Le 27/12/2015 à 15:44:12
Jeff Lemire, génie du scénario reltaivement connu pour ses graphic novels tel que The nobody, Trillium ou encore Descender, revient pour la réédition Urban de son chef d'oeuvre absolu, Sweet Tooth. Autant le dire tout de suite, le dessin de Jeff Lemire peut divisé, surtout au début et notamment les néophytes. Mais cela n'aura plus aucune importance quand vous aurez dans cette histoire de beauté à la fois éblouissante et subversive. Le principal point fort de cette série est la profondeur immédiate et grandissante des personnages principaux. Plus on avance dans l'histoire, plus les énigmes comportementales des protagonistes deviennent claires et profondes, et l'on prend du plaisir à les suivre même si l'histoire est d'une tristesse et d'une mélancolie particulièrement pesante. Quant au dessin, le tout est assez contemplatif, et la mise en scène est à la fois sobre et expressive, le tout dans une fluidité jouissive. A la fin de ce tome, le suspens est à son comble, et l'on se pose des questions sur la forme que la forme que prendra la série dans un futur proche. Sweet Tooth est une réussite à tout les niveaux mais est peu recommandé pour les néophytes et pour les petits n'enfants.BDGest 2014 - Tous droits réservés