- Informations sur l'album
- Ant-Man (Marvel Monster Edition)
- L'incorrigible Homme-Fourmi
- 2.00/5 (2 votes)
- USA
- Super-héros
- 253841
- Kirkman, Robert
- Hester, Phil
- Crabtree, Bill
- 07/2015 (Parution le 15/07/2015)
- 06/2015
- non coté
- Panini Comics
- Marvel Monster
- Format comics
- 978-2-8094-4956-3
- 26/08/2015 20:18:22 (maj 03/09/2021 23:15:23)
- Info édition : Contient les épisodes US Amazing Fantasy (2004) 15(V) ; Civil War: Choosing Sides 1(II) ; The Irredeemable Ant-Man 1-12
- La chronique
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Par O. Vrignon
L ’agent du S.H.I.E.L.D. Eric O’Grady vit dans l’ombre de son collègue et ami Mitch, dont il jalouse le charisme et le succès auprès de la belle Véronika. Lorsque l’héliporteur sur lequel ils sont affectés est attaqué, Eric a l’opportunité de s’emparer de l’armure d’Ant-Man. Bien loin de vouloir embrasser le rôle de justicier, il va s’en servir pour s’enrichir, séduire les femmes et satisfaire son penchant pour le voyeurisme.
Profitant de la sortie du film Ant-Man, les éditions Panini ressortent cet album de 2006. Malheureusement, il n’est pas certain que l'initiative soit heureuse tant le scénario de Robert Kirkman est sans saveur. Le costume est endossé ici par Eric O’Grady, qui en est le troisième porteur après Hank Pym – le créateur – et Scott Lang. Le moins que l’on puisse dire est que le bonhomme est un anti-héros. Lâche, immature, égoïste, vénal et obsédé, il va se servir de ce nouveau pouvoir pour assouvir ses vices.
L'option en valait une autre mais le scénariste n’a pas choisi de bâtir un récit réaliste et sombre autour d'un véritable bad boy. Ici, le lecteur a plutôt l’impression de suivre un adolescent quelque peu turbulent qui reluque les femmes sous leur douche, profite des différentes destructions liées aux combats pour s’adonner au pillage ou laisse son invitée payer le restaurant. Une terreur assurément ! Le ton choisit par l’auteur est plutôt celui de la comédie humoristique, mais avec des personnages creux et sans en jouer la carte à fond. L’alchimie ne prend pas et tout devient lourd et répétitif. De plus, la participation aux grands événements de l’univers Marvel tel que Civil War n'est qu'une annonce, l’homme-fourmi n’y jouant aucun rôle. Sans compter un final particulièrement tiré par les cheveux.
Si vous ajoutez à cela le graphisme fade de Phil Hester qui délivre des planches à la mise en scène sans relief, abusant de petites cases sur des visages dépourvus de charisme, vous obtenez une production anecdotique, abandonnée aux U.S.A. faute de succès.
Ce n’est sans doute pas avec cet album que ce super-héros, peu connu alors qu’il fait partie des premiers Avengers, va marquer les esprits.
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