Le 08/03/2016 à 16:21:10
Le problème dans une trilogie en bande dessinée est souvent le second tome. Il est le passe plat entre l’univers construit et proposé du premier et le final (qui se doit être feu d’artifice) du troisième. Hélas, ce deuxième opus de « La peur géante » n’échappe pas à la règle. Stefan Wul avait construit son roman en deux parties. La première narrait l’attaque des Torpèdes (excellent choix d’ailleurs de les représenter ainsi dans cette adaptation !) puis la seconde relatait la contre-attaque des humains. Entre les deux, un incroyable « deus ex machina » d’à peine quelques phrases permettait le lien. Denis Lapière décide, lui, de le traiter en axant ce second tome sur le seul personnage féminin de l’histoire… Cette vision féminine aurait pu proposer une alternance psychologique intéressante à cette flopée de bonhommes, tous plus caricaturaux les uns que les autres déjà présent dans le premier tome. Hélas, non et même que son traitement est bien pire. Mais, d’abord les hommes. Les voilà devenu des super héros ! Avec les blagues potaches de super héros, le physique de super héros (Mathieu Reynès les a gonflé de muscles plus encore qu’au premier tome et c’est peu dire)…Mention spéciale, au général qui a un corps de super héros ventripotent, mais musclé tout pareil, avec la tête du Capitaine Dobey (Bernie Hamilton dans la série starsky et Hutch). Ils sont aussi des militaires…sympa…qui sont triste du sort du peuple mondial et comprennent pourquoi le peuple est si colère contre eux…mais sont conscient d’être le dernier rempart de la civilisation et donc évitent d’y penser ! D’ailleurs, je suppose qu’ils n’ont ni famille, ni enfants… Puis, vient la femme…C’est par le biais de son regard novice qu’est traité l’histoire de ce tome. D’abord apeurée (un peu), elle devient elle-même bon soldat et, par une réflexion que même un ingénieur dans « Star Trek » aurait du mal à saisir du premier coup, elle découvre le plan machiavélique des Torpèdes en base militaire… Quid de la situation des peuples ? Rien. Quid de la catastrophe écologique ? Rien non plus. Quid de la situation politique d’Afrance ? Toujours rien. Denis Lapière se borne à une construction de série B digne des années 80 ou Stalonne et Sharwzy mettaient de côté toute notion psychologique pour laisser place à toute la testostérone Reaganienne. Et Mathieu Reynès, par son dessin réussi et ses cadrages rythmés confortent dans ce sens. Voilà donc une bonne série B de facture classique, sans prétention et qui se lit vite. Dommage, la matière du roman aurait pu nous amener bien au-delà mais tous les thèmes, qui auraient pu nous rendre riche en émotion, ont été écartés…Le 03/05/2015 à 21:56:52
Le tome 1 était plein de promesses... et le tome 2 les défait à mesure des cases. Le dessin prend un méchant coup de body building. Driss à pris du pec' en quelques mois, c'est impressionnant (précision : le dessin de Reynès dans Alter Ego m'a beaucoup plu, mais pas là). Et le scénario fait traîner un peu plus une histoire qui n'avançait déjà pas vite... De plus, les personnages sont peu nombreux vis à vis de l'ampleur de la catastrophe et manquent d'épaisseur (psychique car côté physique ça va !). Donc, pour ma part, j'abandonne...Le 03/05/2015 à 00:57:57
comme souvent, je suis arrivé à lire ces 2 albums un peu par hasard dans cet océan de BD plus ou moins bonnes. j'ai beaucoup aimé les dessins bien qu'un peu surprenants au début. le scénario est assez sympa dans le genre série B sans prise de tête particulière. il y a suffisamment d'actions pour que ces albums ce lisent d'une traite sans point mort. j'ai dans l'ensemble beaucoup aimé et j'attends la suite avec impatience.Le 25/04/2015 à 10:56:42
Je suis en général assez bon public en matière d'anticipation mais là je trouve que le scénario est peu crédible : une catastrophe planétaire en passe d'être résolue par quatre ou cinq protagonistes...avec une étonnante facilité. Tout est cousu de fil blanc.BDGest 2014 - Tous droits réservés