Résumé: Pas évident de survivre dans la jungle palombienne quand on est toute seule pour se débrouiller au milieu des serpents sournois, des oiseaux mauvais coucheurs et des alligators voraces. Sans compter le pire prédateur de tous (et le plus bête) : le braconnier. Biba, jolie petite marsupilamie, en sait quelque chose... Mais elle ignore encore qu'elle est loin d'être seule au monde !
La longue déchéance du Marsupilami se poursuit. Pour attirer une clientèle jeunesse, le héros de ce brouet est un ... drone !
Les personnages sont ternes, sauf le diabolique chasseur Mondron qui épice singulièrement le récit. Malheureusement, il a été transformé en chaleur et lumière, ce qui est rare dans l'univers feutré des Marsu Productions.
Les couleurs sont particulièrement bien réussies par Cerise, et on se surprend à prendre plaisir à décortiquer de petites perles dans les coins des cases. Nul doute que Batem a du improviser ces oeufs de Pâques pour briser l'ennui du scénario pédestre de Colman.
Si vous voulez faire dire des "houbi!" à votre jeune, pourquoi ne pas lui offrir le fabuleux "nid des Marsupilamis" ? C'était crée il y a déjà 55 ans !