Info édition : Noté "Première édition". Avec 8 pages de "Gazette des Godillots".
Résumé: Juillet 1918. L'aérodrome de Tancy-sur-Marne. Les Godillots y sont de corvée. Ils font le service lors de la conférence de presse de celui que l'on nomme l'as des as : le capitaine Alexandre d'Esterrat. Le général qui organise cela annonce que lors d'une représentation à Paris, le pilote fera passer son avion sous la Tour Eiffel. Mais, excédé par les questions des journalistes, le capitaine d'Esterrat se vexe et s'embarque dans son avion pour aller abattre "du boche" ! Mais à bord de son Goéland, se trouve un passager clandestin...
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érodrome de Tancy-sur-Marne, juillet 1918. Les journalistes ont été invités par l'état-major à la présentation des futures cérémonies de la victoire de la bataille de la Marne. L'As des As, Alexandre d'Estretat, assurera le clou du spectacle aux commandes de son aéroplane ! À l'arrière-plan, nos trois compères sont une fois de plus de corvée et assurent l'intendance de ces messieurs. La passion de Bichette pour la chose aéronautique va quelque peu changer le déroulement des événements...
La formule mélangeant « Guerre de 14 » et BD jeunesse s’essouffle un peu dans Le vol du Goéland, troisième volet des Godillots. En effet, tant le scénario que les dessins marquent le pas. Les ressorts dramatiques déjà vus, le découpage et la construction narrative hésitants n'arrivent pas à dynamiser de maigres péripéties qui se résument, en fin de compte, à un vol catastrophique au-dessus des lignes ennemies et à un atterrissage périlleux. Olier tente bien d'élargir son histoire en distillant quelques éléments sur le passé du cadet de la troupe, mais ces révélations, très mal intégrées au récit principal, ne font que renforcer le côté anecdotique de l'album. Amputé d'une partie de l'esprit qui avait fait le succès des volumes précédents, Le vol du Goéland se lit sans peine, mais sans réel plaisir. Vivement l'Armistice !