Résumé: Alors que le khan Yésugaï était en campagne contre les Tatars Noirs, des cavaliers Merkits ont attaqué son campement en brûlant, violant, en tuant et en prenant des otages. C’est le sort qui a été réservé à la femme de Yésugaï. Le khan, furieux, cherchera huit mois durant son épouse enlevée. Lorsqu’il la retrouvera, elle sera sur le point de donner naissance à un fils. La filiation paraissait ne pas faire de doute au vu du temps qui s’était écoulé depuis l’enlèvement, mais un doute subsistera à jamais dans les esprits. Ce fils était-il bien le fils du khan ? Temoudjin, c’est le nom qui fut donné à l’enfant, grandit. D’une personnalité très forte, il s’imposera très tôt comme un chef. Mais ses jeux et leurs enjeux feront vite de lui un enfant mettant la zizanie entre clans voisins et alliés. Un jour, à l’occasion de la visite d’un chef de clan, les Ongirat, Yésugaï se voit proposer que son fils Temoudjin parte afin de recevoir dans une autre tribu, comme cela se fait traditionnellement, l’enseignement qui le fera devenir un homme. Temoudjin passera six longues années chez les Ongirat. Un jour, la nouvelle lui parviendra que son père Yésugaï est mort assassiné. Il rentrera donc dans son campement maternel, chez les Borijins, et revendiquera la place de khan. Mais les doutes sur ses liens de sang avec Yésugaï joueront en sa défaveur : les Taïchout, jusque là alliés, prendront le pouvoir. Temoudjin vivra cela comme un affront et décidera de partir pour recréer plus loin sa propre tribu, afin de n’être le vassal de personne. Cette scission déplaira aux Taïchout qui auront vite fait de couper court à son projet en le capturant pour faire de sa vie une pénitence pendant laquelle il devra apprendre l’obéissance à son chef...