Info édition : Contient les épisodes US "Shadowman" #1-4, et en bonus, la galerie des couvertures (4 pages) et des pages encrées (3 pages).
Résumé: L'univers Valiant vous présente sa dernière production : Shadowman ! Alors que les forces des ténèbres s'apprêtent à prendre possession de la Nouvelle-Orléans, Jack Boniface doit accepter l'héritage qui est le sien et devenir Shadowman. Mais ses pouvoirs surnaturels sont-ils vraiment une bénédiction ?
L
a Nouvelle-Orléans voit les forces des ténèbres lancer une offensive afin d'envahir la cité. Jack Boniface vient d’y arriver, à la poursuite des zones d’ombres dans son passé. Ce qu’il va découvrir ne va pas lui plaire, pourtant, l’acceptation de son héritage et de son prix pourrait bien conditionner la survie du monde.
Créées en 1989, les œuvres de l’univers Valiant connaissent un rapide essor, atteignant 12% de part de marché en 1993 contre 16% pour DC et 30% pour Marvel. La licence est revendue en 1994 à une société de jeux vidéo qui abandonne la sortie de comics en 2000 et finira par péricliter. En 2005, les droits sont rachetés par Valiant Entertainment, Inc qui veut relancer les séries ayant faites le succès initial. Shadowman, personnage créé en 1992 par Jim Shooter et David Lapham et repris en 1997 par Garth Ennis et Ashley Wood, en fait partie.
Cette renaissance est initiée par Justin Jordan et Patrick Zircher qui réalise aussi le dessin. La trame est très classique et parlera certainement aux amateurs de super-héros et de fantasy. Ainsi, la terre est menacée par l’invasion de monstres et autres revenants. Un héros – beau, jeune, musclé et intelligent – prédestiné pour ce faire, va devoir affronter la menace après avoir choisi d’accepter son destin. Il est accompagné d’une farouche guerrière sexy et d’un nain-sorcier.
Le tableau n’est pas reluisant ? Détrompez-vous, car les auteurs parviennent à créer une atmosphère sombre et à introduire efficacement les protagonistes et les enjeux. Entre les révélations, les flashbacks permettant - entre autre - d'établir le lien avec le Shadowman originel et la densité de l’action, l’amateur n’a pas beaucoup d’occasion de décrocher. De plus, le potentiel du Shadowman n’est qu’habillement esquissé, donnant envie d’en savoir plus.
La réussite de ce tome introductif tient également au graphisme. Le trait réaliste est efficace et accessible. Si les personnages humains souffrent d’un manque d’expressivité, le design des créatures et du Shadowman sont percutants et les scènes d’actions possèdent un réel impact.
Ce premier épisode, à défaut d’être pleinement convaincant, possède suffisamment d’atouts pour souhaiter poursuivre l’aventure.