Si on arrive directement dans ce tome, qui porte pourtant le numéro 1, on n’a droit qu’à 2 pages de couverture intérieure pour résumer la situation des petits hommes, pourquoi ils sont devenus petits et où ils sont.
C’est court pour entrer dans cette histoire qui se base sur ce principe largement établi et j’ai franchement eu l’impression d’arriver en cours de route.
Cela n’empêche pas, une fois la précipitation du début passée et très joliment orchestrée, de rentrer dans l’histoire du voyage en train avec tout le monde dans les valises.
Ça reste assez anecdotique, même si l’enjeu est immense pour les Petits Hommes, mais globalement, tout va bien : on se décide pour un endroit, on y va, et toutes les embûches se résolvent… Certes, on peut sourire sur tout ce qui arrive et les solutions trouvées dans l’urgence mais il n’y a jamais de réel péril et l’histoire se déroule plus comme un jeu, avec plein de situations humoristiques.
Dynamique avec ses dessins à la Franquin, sympathique avec les personnages malgré quelques grognons, l’histoire se lit sans déplaisir.