Info édition : Couverture cartonnée avec vernis sélectif. Mention de la 1re édition en janvier 2012. Contient "Locke & Key: Crown of Shadows" #1-6, parus entre novembre 2009 et avril 2010. En bonus : "Les Clefs connues - extraits du journal de Benjamin Pierce Locke, 1757-1799" (3 pages), une galerie d'illustrations par Gabriel Rodriguez (8 pages), un dessin pour chaque façade de Keyhouse (4 pages) et enfin la présentation des auteurs (1 page).
Résumé: Les ténèbres se referment sur Keyhouse. Dodge poursuit son insatiable quête des mystérieuses clés de pouvoir et est prêt à tout pour les obtenir. Assiégés et isolés, les enfants Locke doivent livrer un combat désespéré, dans un monde où la nuit même est leur ennemie.
Très bon début. Intelligent et créatif. L'univers est mis en place assez rapidement. La découverte des différentes clés permet de rester attentif et interessé au fur et à mesure que l'intrigue se dévoile et progresse. J'ai commandé les 3 tomes suivants.
Random-
Le 02/10/2018 à 16:46:38
Après un second tome légèrement en dessous, l'intrigue repart de plus belle avec de nouvelles clés aux pouvoirs très intrigants. Le puzzle général se met progressivement en place et on brûle d'en connaître tous les détails.
mome
Le 12/02/2012 à 23:36:29
Avis concernant Locke & Key 1, 2 et 3
Après l’assassinat de leur père (Rendell) et le viol de leur mère par deux élèves du collège dans lequel il travaille, la famille Locke va s’installer dans la demeure dans laquelle Rendell a grandi et où vit toujours son frère Duncan. Alors que tout le monde tente de reprendre vie, Bode, le plus jeune des enfants va découvrir une clé qui a le pouvoir de séparer le corps et l’esprit et provoquer bien involontairement la libération d’une créature enfermée dans un puits et qu’il était seul à voir. A partir de là, les évènements vont s’enchaîner et les enfants vont devoir lutter pour leur vie qui semble dépendre du contrôle de mystérieuses clés qui sont cachées dans la maison et que la créature du puits, très liée au passé de Rendell, veut posséder à tout prix.
Joe Hill, fils de Stephen King, a commencé sa carrière par un roman puis par un recueil de nouvelles qui ont été l’un et l’autre plusieurs fois primés. Il s’attaque à la BD et une nouvelle fois sa série se fait fortement remarquer (et primer). Je ne suis pas spécialement attiré par les comics car hermétique aux histoires de supers - héros et souvent rebuté par le graphisme et la colorisation. Mais devant le flot d’avis positifs et aimant généralement le fantastique, j’ai regardé, j’ai hésité (bah oui le dessin) et j’ai pris le risque.
Et bien je ne peux que m’en féliciter. Joe Hill nous propose un thriller fantastique particulièrement efficace, intelligent et prenant. Tout d’abord, même s’il y a de la violence, nous ne sommes pas dans le fantastique gore : pas de geyser de sang, d’intestins à l’air et autres têtes qui roulent. Ici nous sommes plus dans l’envoûtement grâce à trois éléments :
- tout d’abord une capacité étonnante (encore plus venant d’un jeune auteur) à installer des ambiances ; un rythme de narration sans aucun temps mort qui happe le lecteur jusqu’à une fin pleine de promesses ; une narration limpide, alternant les différents membres de la famille et Zack/Dodge.
- un fantastique tournant autour d’une maison et de clés offrant des possibilités et des pouvoirs différents que j’ai trouvé attrayant ; ces éléments fantastiques ne sont jamais des prétextes pour des « deus ex machina », ne sont pas là pour faire étalage de supers – pouvoirs ; ce fantastique intrigue, on a envie de découvrir les autres secrets et surtout de comprendre l’ensemble du tableau qui pour l’instant reste bien énigmatique.
- enfin le traitement des personnages est une totale réussite. L’approche du deuil qui frappe la famille Locke est plutôt intelligente. Les personnages sont crédibles et touchants tant dans les impacts du drame qui les frappe que leurs tentatives pour se reconstruire. Leurs relations sont bien décrites et on s’attache à eux.
Bon, dans une BD il y a un dessin. Et oui il s’agit d’un comics et donc j’ai vraiment du mal mais là je dois reconnaître que je m’y suis vite habitué. Tout d’abord on nous épargne les couleurs flashies trop souvent présentes dans les comics que je feuillète. Ensuite, il y a un vrai travail sur les décors et arrières plans. Enfin le style semi - réaliste du dessinateur peut sembler un peu décalé sur ce style de récit. De plus il y a un aspect un peu dessin animé, un peu cartoon. Ce graphisme facilite totalement l’immersion dans le récit. Grâce à ce côté un peu enfantin, il n’alourdit pas le propos.
Alors même si ce style de dessin me posera toujours problème, ici je le trouve extrêmement efficace et au service d’une histoire intelligente et addictive.
Le quatrième tome est annoncé pour juin et au bonheur, la série ne devrait en compter que 6. Ne vous privez pas, venez visiter Lovecraft ! Une étape immanquable.
dwarfy29
Le 25/01/2012 à 22:10:32
De mieux en mieux. L'histoire avance, on découvre de nouvelles clefs et les personnages s'étoffent. Les implications des choix faits dans le tome précédents (l'utilisation radicale que fait Kinsey de la "Head Key" par exemple) sont particulièrement bien exploitées et l'auteur n'a pas peur de torturer ses personnages (Nina, la mère, en tête) pour faire monter la pression. C'est parfois joyeux et parfois tragique (vraiment tragique), toujours sensible et intelligent. La série continue à cultiver ce parfum de mystère féérico-horrifique dont on ne se lasse pas. Vive la suite.