Résumé: A la suite de la débâcle des Cheyennes contre les Crows, Jonathan Cartland quitte ses geôliers pour rejoindre les sources de la rivière du vent et rejoindre la belle Cécilia. En chemin, il rencontre un jeune homme agonisant qui le prie de porter deux lettres à la famille Cordwainer résidant à Hemingford. Bien que ce ne soit pas sur son parcours, il se plie aux exigences du mourant et finit par se présenter aux destinataires. Considérant la teneur des missives, Jonathan se voit missionné par la force pour accompagner les quatre enfants du chef de famille Cordwainer sur les lieux où gît la dépouille de leur oncle. Profitant d'un moment de relâchement, il s'enfuit pour retrouver enfin la forteresse de ses anciens employeurs, le Comte Von Kirchenheim et sa compagne Cécilia. Malheureusement, le plaisir de les revoir est estompé par le mal mystérieux qui frappe la jeune femme. N'y aurait-il pas un soupçon de malédiction perpétré par les eaux piégées de la rivière du vent ? De même, est-ce que les origines du cours d'eau ne seraient pas piégées par quelque chose de plus pernicieux ?
Parmi toutes les series sur le western , CARTLAND avec le dessin de MICHEL BLANC-DUMONT et les textes de LAURENCE HARLE est dans le peleton de tete , bien sur on retrouve certains cliches sur les "pauvres heros " mais on suit avec passion ce personnage plein de coeur dans ces histoires ;
voltaire
Le 14/06/2008 à 18:19:47
L'une des thématiques, que développe la regrettée Laurence Harlé et qui revient album après album dans cette série, est la confrontation de la civilisation devant le monde sauvage et de déterminer qui domestique qui en fin de compte.
Ceci nous vaut dans cet album la ruine du château, thème qui rappelle les films tels "La piste des eléphants" avec Liz Taylor ou "Quand la marabounta gronde" avec Charlton Heston. C'est à chaque fois la nature qui finit par triompher.
Ceci explique les nombreux viols auxquels nous avons droits dans cette série (mais pas dans cet album !). On reconnaîtra à l'auteure une vrai connaissance des cultures amérindiennes et un vrai respect aussi. De quoi faire une gentille BD mais qui malgré les bonnes intentions ne va pas bien loin.