Résumé: Sidoine a payé très cher sa liberté. Il a laissé une main au bagne d'enfants, que la justice préférait appeler "colonie pénitentiaire". Rentré chez lui, il découvre que la maison de son enfance ne lui appartient plus. Elle est occupée par Aurélie, la fille de son ancien patron, une institutrice aux manières de suffragette, qui se laisse séduire par la douceur et la rusticité du jeune garçon.
Révoltée par son sort, Aurélie décide de dénoncer publiquement la façon dont la société traite ceux qui ne peuvent pas se défendre. Epaulée dans son combat par Maître Merzin, un avocat mondain qui ne cache pas ses ambitions politiques et son amour pour Aurélie, la campagne d'informations qu'elle mène est un succès jusqu'au moment où le doute s'immisce dans les esprits... Et si Sidoine était réellement un assassin ?
L'intrigue de ce deuxième opus est moins convaincante que le premier, la prise en charge de ce mauvais garçon par une riche institutrice et un avocat ambitieux n'étant pas très convaincante. Mais grâce aux illustrations de Christelle, cela se laisse lire et comme d'habitude chez ce bon faiseur de Cothias, la fin ne met pas à l'abri d'une bonne surprise au tome suivant, celui-ci n'étant qu'une transition.
A suivre donc, pour juger sur l'ensemble.