Résumé: En 1978, DC Comics et Muhammad Ali s'associaient pour créer cet album événement mettant en scène deux grandes icônes. Le plus grand champion de la Terre contre le plus grand champion venu des étoiles. L'affiche est exceptionnelle. Le projet l'est tout autant.
Ecrit par deux pointures de la bande dessinée Américaine, Denny O Neill et Neal Adams, Superman vs Muhammad Ali est l'album de tous les défis. Publié en format géant (25×35 cm), au moment où Ali est au sommet de sa popularité aux USA, il s'impose d emblée comme une uvre inclassable.
Inédit en France depuis plus de 30 ans, cet album débarque dans la nouvelle collection Atlantic Prestige.
Entièrement restauré et recolorisé, Superman vs Muhammad Ali bénéficie d'une édition à la hauteur de ses légendaires protagonistes.
Limitée par son tirage, présentée dans un luxueux fourreau et bénéficiant de bonus inédits, introuvables, même aux USA, cette édition de Superman vs Muhammad Ali est prête à entrer dans l'Histoire !
Hormis le nombre horripilant de fautes de français retrouvées dans cette traduction française, il n'y pas grand-chose à dire de bon non plus sur le scénario.
Il faut dire qu'à la base je ne suis pas fan de comics de superhéros, les scénarios étant toujours faiblards, voire mauvais. Cette histoire n'échappe pas à la règle. La prémisse étant tellement ridicule, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir lire cette BD pour voir si ça allait être au moins divertissant.
Malheureusement, j'ai eu de la difficulté à la terminer. Des extraterrestres veulent faire combattre leur champion avec le champion des Terriens... c'est-à-dire soit Mohammed Ali soit Superman. Le titre est trompeur, parce que le combat entre le surhumain et le boxeur ne représente qu'une infime partie de l'histoire, et Superman se fait défoncer comme si de rien n'était (parce qu'il n'a pas ses pouvoirs lors du combat). Ensuite, c'est vraiment le combat entre Ali et l'extraterrestre qui est le clou du spectacle. Et on a une déesse grecque qui vient arbitrer le combat (??)... mais qu'on voit à peine. Et ensuite Superman doit protéger la Terre de vaisseaux spatiaux...
C'est bel et bien écrit à la manière d'un comics. Enfantin, surexpliqué, sans queue ni tête. C'est complètement décousu et seule l'apparence immaculée du boxeur semble être importante. Je sais que ce n'est pas censé être pris très au sérieux, mais quand même. Et le scénariste, Neal Adams, ose écrire en préface qu'il croit vraiment que c'est l'une des meilleures BD jamais écrites. Soyons sérieux deux secondes.