Résumé: Une femme, un dilemme impossible, plusieurs destins… À la fin du Hold-up, premier tome de Destins, Ellen Baker se voit confrontée à un dilemme cornélien : qu'elle avoue un crime vieux de quinze ans, ou qu'elle garde le silence, elle verra sa vie bouleversée mais dans un sens radicalement différent selon le choix effectué. Dans les volumes suivants, les scénaristes ont exploré les deux options, ainsi que les ramifications surgissant à chaque nouvelle alternative. C'est ainsi que l'existence d'Ellen -long fleuve tout sauf tranquille- a suivi cinq cours différents. Cinq branches qui se rejoignent en un unique épilogue dans ce quatorzième et dernier opus. Récemment muté dans un asile perdu de la côte australienne, le docteur Gordon Blake est fasciné par une pensionnaire dont on ne connaît pas même le prénom. Personne ne sait pourquoi elle a échoué là ou plutôt, les hypothèses sont multiples et contradictoires...
Ce dernier album devait conclure la série. Mais les différentes voies semblaient trop hétéroclites pour pouvoir avoir une fin commune. Alors pari gagné??
Jusqu'aux 2 dernières pages de conclusions j'aurai dit plutôt oui même si le prétexte des troubles mentaux nous a déjà été servi comme épilogue pirouette (cf le territoire par exemple). Mais les 2 dernières pages gâchent tout. Et finalement je ne suis pas sur d'avoir compris la fin.
Je mettrai 6/10 à cet album.
Pour l'ensemble de la série je serai bien plus sévère. Changement trop fréquent de dessinateur, incohérence du scénario (tantôt Jane meurt, tantôt non) et une tendance final au mystico-fantastique quasi-incompréhensible.
Bref une oeuvre inachevée pour ne pas dire bâclée.
3/10.